L‘Association des Jeunes de Guadeloupe organisait un concert samedi soir, près de Paris, pour aider les étudiants d’Outre-Mer. Environ 3 000 personnes sont venues applaudir les Guadeloupéens Kasika et Benzo. Solidarité et partage étaient les mots d’ordre de la soirée.


La tradition Antillaise
Pour la deuxième année consécutive, l’association des Jeunes de Guadeloupe (l’AJeG), organise ce « Noël Solidaire des Outre-Mer ».
« L’objectif est d’offrir un Chanté Nwel au public pour réchauffer les cœurs de ceux qui passent les fêtes loin de leur île », explique Edwing Laupen, le président de l’AJeG.
Dans le public, une jeune Guadeloupéenne a, elle, la chance d’être avec ses parents. Agée de vingt ans, Laure connaît tous les cantiques par cœur. « Je chante ces textes depuis toute petite. J’adore ! » Laure chante à tue-tête alors que Kasika et Benzo enflamme le public.
Plus loin, Géronima attend son tour pour acheter quelques pâtés créoles : « Je vais aussi prendre du boudin et du jambon de Noël. C’est Noël avant l’heure et Noël comme à la maison ! » s’exclame cette maman Guadeloupéenne venue en famille.
Un fonds d’aide d’urgence pour les étudiants ultramarins
Si ce Chanté Nwel, véritable tradition des Antilles, réchauffe les esprits dans le froid de l’hiver, il permet aussi de faire une bonne action.
La soirée vise à récolter des fonds pour venir en aide aux jeunes ultramarins qui étudient en métropole. « Nous souhaitons constituer un fonds d’aide d’urgence, explique Tressy Virginuis, membre de l’Association des Jeunes de Guadeloupe. Le FAUJOM, le Fonds d’Urgence pour les Jeunes d’Outre-mer, nous permettra d’aider les étudiants de manière rapide et ciblée. En cas de problème financier ou matériel, on pourra aider le jeune rapidement. On interviendra dans des domaines où les collectivités et l’aide publique sont trop lentes. »

Un concept soutenu par la ministre des Outre-Mer, présente ce samedi au Noël Solidaire.« Lorsqu’un jeune ultramarin arrive en métropole sans connaître personne et qu’il se retrouve dans une ambiance Antillaise, c’est quelque chose qui lui va droit au cœur,explique George Pau Langevin. La ministre se souvient : » J’ai aussi connu cela quand je suis arrivée. Avoir des associations et des gens que l’on connaît, c’est très important. »
Chaque année, environ 20 000 jeunes ultramarins viennent étudier en métropole.
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