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[ACTUALITÉ] NOBEL DE L’ÉDUCATION : UNE KENYANE PARMI LES MEILLEURS ENSEIGNANTS DU MONDE

 

Ils étaient dix aujourd’hui à Dubai à viser le prestigieux Global Teacher Prize de la fondation Varkey Gems. Jacqueline Jumbe-Kahura, enseignante à Kilifi sur la côte nord du Kenya, a réussi à se glisser parmi les finalistes. Une sacrée performance quand on connaît la portée du Global Teacher Prize qui a pour ambition de célébrer le meilleur enseignant du monde. Doté d’un pécule d’un million de dollars, il est placé sous la présidence d’honneur de la Fondation Varkey Gems et de l’ancien président américain Bill Clinton. Ce prix valorise le travail d’un enseignant pour sa communauté alors même que ce travail est aussi source d’inspiration pour d’autres lieux d’éducation. Finalement, c’est l’Américaine Nancy Atwell qui a gagné mais la présence de Jacqueline Jumbe-Kahura est un signe, celui de la nouvelle Afrique.

Le comté de Kilifi, lieu de vie de Jacqueline Jumbe-Kahura

Le comté de Kilifi est marqué par un climat semi-aride. Une zone de très grande pauvreté où la population manque de tout. D’après le plan de développement du comté de Kilifi, les facteurs qui contribuent à la pauvreté sont les conditions climatiques (sécheresse…), le manque de possession des terres et un très bas niveau d’éducation, un niveau important de décrochage scolaire, la dégradation de l’état de santé global, des mariages précoces…

Son association : Lifting the Barriers

Fondatrice et présidente de Lifting the Barriers (LTB), Jacque, comme on la surnomme, encourage l’instruction et l’excellence dans les milieux ruraux au Kenya. À l’école primaire Bofa, à Kilifi, l’un des 47 comtés du pays, Jacque est appréciée par ses élèves mais aussi par les communautés. Passionnée, cette femme privilégie l’interaction en petits groupes. À travers son organisation, elle sensibilise ses élèves et les communautés sur les questions d’éducation, d’environnement, de développement, de santé et de diversité culturelle. Mais ce n’est pas toujours évident financièrement.

Son souhait : un programme d’amélioration des qualifications

« Mobiliser des ressources n’a pas toujours été facile. Mais avec cette opportunité, je pourrais présenter mes projets« , explique-t-elle. Jacque souhaite établir un programme d’amélioration des qualifications des enseignants dans le comté de Kilifi et elle envisage aussi de créer un centre de développement pour les étudiants et les enseignants. Elle souhaite développer d’autres initiatives, sur la lutte contre le sida (PaMoJa Initiative), sur l’alphabétisation et les compétences essentielles (FULL Project) et sur l’émancipation financière des femmes (WIFE).

Un bagage éducationnel solide

Titulaire d’une maîtrise de l’Institut de l’éducation, de l’Université de Londres, Jacque est consciente des difficultés à enseigner dans les milieux ruraux au Kenya. Cela ne l’empêche pas d’être positive. « C’est une opportunité de contribuer à la réalisation de l’objectif 2 des Objectifs du millénaire du développement qui prennent fin cette année. Même si notre pays a fait d’énormes progrès, il nous reste beaucoup à faire en matière d’amélioration des infrastructures, de formation des enseignants, de motivation, appréciation et qualité de l’enseignement », précise-t-elle.

Et d’ajouter : « Mon rêve est de voir d’autres personnes me rejoindre pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage dans de nombreuses écoles publiques. Je pourrais leur présenter le profil d’enseignants au Kenya qui font la différence dans la vie des jeunes, mais qui n’ont pas l’opportunité d’être appréciés et reconnus. »

Source : http://afrique.lepoint.fr/…/afrique-nobel-de-l-education-un…

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