[ACTUALITÉ] N. SARKOZY: « ICI C’EST LA FRANCE, PAS LE GABON, RETOURNEZ-Y »

Nicolas Sarkozy n’aime pas être interrompu. Il préfère surtout profiter de toutes les opportunités pour afficher son répondant. Ainsi hier mercredi 21 septembre il a profité de l’irruption dans son meeting à Marcq-en-Baroeul, dans le Nord, d’une dizaine d’étudiants gabonais mécontents, pour lancer l’une de ses saillies à buzz dont il aime gaver ses fans.

Alors que le candidat à la primaire de la droite dissertait à la tribune devant un millier de ses sympathisants, les perturbateurs ont surgi en criant « Sarko, vient chercher Ali ! ». Et alors que le service d’ordre s’occupait de les expulser, Nicolas Sarkozy leur a rétorqué depuis sa tribune :

« Ici c’est la France, c’est pas le Gabon. Si vous voulez retourner au Gabon, allez-y ! » Avant d’ajouter, gourmand : « Ici on parle de la France ». 

Ravissement de la salle, à deux doigts de chanter « On est chez nous ! »

Mais cette anecdote ne serait pas complète si l’on ne précisait pas pourquoi, précisément, de jeunes Gabonais opposés au maintien d’Ali Bongo au pouvoir après une réélection contestée se sont précisément adressés à Nicolas Sarkozy. C’est qu’en 2009, déjà, l’élection d’Ali Bongo avait été contestée, à tel point qu’un certain François Hollande – alors dans l’opposition – avait considéré qu’elle « n’était pas dans les critères de ce que l’on peut appeler des élections démocratiques ». Mais le président de l’époque, faisant fi de toutes ces considérations, s’était au contraire empressé de féliciter chaudement son homologue du Gabon, sans réserve : c’était Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy en visite au Gabon rencontre Omar Bongo

Sur internet certains s’offusquent, d’autres relativise ironiquement à l’image de ce commentaire:

« Ici c’est la France, c’est pas le Gabon.Si vous voulez parler du Gabon, retournez-y ». Lance le nain Sarko aux étudiants gabonais venus manifester leur mécontentement dû à la réélection d’Ali Bongo. Pour une fois je suis d’accord avec Sarko! Il n’a en soit pas tort. C’est comme lutter contre l’ingérence française et aller demander du financement à la même France pour lutter contre ses intérêts. Le seul souci est que nous n’avons pas le courage de lui cracher la même chose au visage lorsqu’il vient au Gabon ou en RDC chercher du financement pour sa campagne, trébuchant au passage sur les cadavres de femmes et enfants sans aucun remord. #SansReciprocitePasDeRespect

Ali Bongo Sarkozy

Une chose est certaine , la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy est belle et bien lancée.

NegroNews

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