• Accueil
  • >
  • ACTUALITÉ
  • >
  • [ACTUALITÉ] L’ETHIOPIE VEUT SE DOTER DE LA PLUS GRANDE CENTRALE GÉOTHERMIQUE DU CONTINENT

[ACTUALITÉ] L’ETHIOPIE VEUT SE DOTER DE LA PLUS GRANDE CENTRALE GÉOTHERMIQUE DU CONTINENT

L’Éthiopie veut devancer le continent en matière d’énergies renouvelables, notamment grâce à de gigantesques ouvrages hydroélectriques. Dernier projet en date, une centrale géothermique de 1 gigawatt dont le coût est estimé à 4 milliards de dollars.

L’Éthiopie a lancé ce mercredi son projet de centrale géothermique. Le pays d’Afrique de l’Est prévoit de produire d’ici une dizaine d’années 1 gigawatt (GW) qui pourra notamment être revendu aux pays voisins. En parallèle à ses gigantesques travaux hydroélectriques, dont le fameux Barrage de la Renaissance et son potentiel de 6 GW, le pays se positionne ainsi un peu plus sur le marché énergétique africain. L’énergie géothermique consiste à extraire la chaleur de la croûte terrestre afin de transformer les calories en électricité. La technologie est coûteuse, mais la ressource est considérée comme quasi-inépuisable.

C’est Corbetti Geothermal Power, une émanation de Reykjavik Geothermal, une société créée en 2008 et basée à Hellisheidi, en Islande, qui a décroché le contrat pour cette centrale qui nécessitera un investissement de 4 milliards de dollars. Même si les fonds ne sont pas encore officiellement réunis, cette somme constituera le plus important investissement direct étranger (IDE) en Éthiopie.

Leader en Afrique

Située à 200 km au sud d’Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, la nouvelle centrale produira d’abord 20 MW à partir de 2015, puis 500 MW en 2018 et enfin 1 GW quelques années plus tard. C’est beaucoup plus que le Kenya, actuel leader dans ce secteur en Afrique. La surface acquise par Reykjavik Geothermal en Éthiopie couvre 6 500 km2, dont 200 km2 ont déjà été identifiés et où la température s’élève à 350°C.

L’objectif affiché de l’Éthiopie consiste à produire 25 GW d’énergie renouvelable à l’horizon 2025. La géothermie n’en sera qu’une modeste partie, même si un spécialiste du secteur indique que d’autres sites sont à l’étude.

source : jeuneafrique.com

Commentaires

commentaires

  • facebook Facebook
  • googleplus GooglePlus
  • twitter Twitter
  • linkedin Linkedin
  • linkedin Telegram
Précédent «
Suivant »