[ACTUALITÉ] LE CHIKUNGUNYA PROGRESSE AUX ANTILLES

L‘épidémie de chikungunya progresse aux Antilles, essentiellement à Saint-Martin, premier foyer répertorié, mais aussi à Saint Barthélémy, en Martinique et en Guadeloupe, ont indiqué vendredi l’Agence régionale de santé (ARS) et l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Dans le point épidémiologique diffusé, l’ARS et l’InVS relèvent que « l’épidémie de chikungunya poursuit sa progression sur l’île de Saint-Martin ».
« La surveillance à Saint Barthélemy a également mis en évidence des chaines locales de transmission », poursuivent les deux organisations, précisant que « ces deux territoires sont placés en situation épidémique ».

Depuis le début de l’épidémie à Saint-Martin, annoncée à la mi-décembre, 271 cas suspects ont été répertoriés et 118 cas probables ou confirmés. A Saint-Barthélemy, 7 cas confirmés et 2 probables ont été reportés.
« En Martinique et en Guadeloupe, la confirmation biologique de nouveaux cas de chikungunya autochtones confirme l’introduction du virus sur ces territoires » qui sont en « situation de +transmission autochtone modérée+ ».

Les mesures de surveillance renforcée et de lutte antivectorielle doivent se poursuivre et s?intensifier pour prévenir la survenue de cas secondaires, selon l’ARS et l’InVS.
Quant à la Guyane, le seul cas confirmé est un cas importé de Martinique et « l’objectif est d’éviter et/ou de contrôler au plus vite l’instauration d?une chaîne locale de transmission du virus en mettant en place, sans délai, devant tout cas suspect, probable ou confirmé, les mesures de contrôle adaptées ».

Le chikungunya est une maladie virale qui est rarement mortelle. Elle se transmet à l’homme par piqûre de moustiques infectés. Les symptômes en sont une forte fièvre, des maux de tête, et des douleurs aux articulations, qui peuvent durer plusieurs semaines.

Les mesures de prévention pour lutter contre la prolifération des moustiques vecteurs de ces maladies, l’Aedes albopictus (le moustique Tigre) et l?Aedes aegypti (très présent dans toute la Caraïbe): détruire les gîtes larvaires, se protéger des piqûres de moustiques, et consulter rapidement un médecin en cas de symptômes évocateurs.

Source :
http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/le-chikungunya-progresse-aux-antilles-03-01-2014-3459913.php

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