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[ACTUALITÉ] LA GAMBIE REJETTE L’ANGLAIS COMME LANGUE OFFICIELLE, L’AFRIQUE DU SUD INTRODUIT LE MANDARIN

Le chef de l’État gambien, arrivé au pouvoir à la suite d’un coup d’État militaire en 1994, a déclaré vouloir mettre en place une nouvelle politique de langue.

«Nous ne souscrivons plus à l’idée que pour faire partie du gouvernement, il vous faut parler anglais. Nous devrions parler notre langue», a déclaré le président Yahya Jammeh lors de la cérémonie de prestation de serment du nouveau juge en chef de la Gambie, laquelle a été diffusée vendredi sur la chaîne de télévision d’Etat.

La nation ouest-africaine de 1,8 million d’habitants a annoncé il y a quelques mois son retrait du Commonwealth, un bloc composé de 54 pays, principalement d’anciennes colonies britanniques, Banjul affirmant ne plus vouloir faire partie «d’une quelconque institution néo-coloniale».

Le Royaume-Uni a récemment averti ses citoyens de la rhétorique antibritannique du président qui, l’an dernier, a accusé l’ancienne puissance coloniale et les Etats-Unis de fomenter des tentatives de coup d’Etat en Gambie, ce qu’ont rejeté en bloc Londres et Washington.

Banjul a aussi été critiqué par le Royaume-Uni pour des violations présumées des droits de l’homme, y compris l’exécution de neuf condamnés à mort en août 2012. Ils avaient été fusillés par un peloton d’exécution. Des défenseurs des droits de la personne comme Amnesty International ont également tiré à boulets rouges sur le régime de Jammeh pour des abus allégués notamment contre des opposants politiques et des minorités sexuelles.

Le mandarin en Afrique du Sud

Ailleurs sur le continent, l’Afrique du Sud, elle, veut promouvoir le mandarin (le chinois simplifié). Son ministre de l’Education a signifié son intention d’introduire cette langue dans le cursus scolaire. La décision s’inscrit dans le cadre des efforts sud-africains de se rapprocher davantage de son principal partenaire commercial qu’est la Chine. L’annonce a provoqué des réactions mitigées.

L’Afrique du Sud compte déjà 11 langues officielles.

Un accord bilatéral entre Pretoria et Pékin, qui a été paraphé ce mois-ci, porte sur cinq domaines de coopération : le développement de programmes d’études, les mathématiques et les sciences, la formation des enseignants, la formation professionnelle, et la recherche et le développement dans le secteur éducatif.

Pour le porte-parole du ministère de l’Education, Troy Martens, il s’agit d’un nouveau partenariat gagnant-gagnant pour les deux pays, bien que les autorités n’aient pas révélé le coût du projet.

Les sentiments par rapport à la Chine sont plutôt mitigés en Afrique du Sud. Une étude, réalisée l’année dernière par le Pew Research Center, un think tank américain, a montré que 46% des Sud-Africains n’acceptaient pas la diffusion des idées et des coutumes chinoises dans leur pays. 60% d’entre eux avaient dit ne pas apprécier la musique, les films et la télévision chinois.

Mais M. Martens a déclaré que c’est la demande pour le mandarin qui l’emporte sur les sentiments, ajoutant que c’est une excellente occasion pour les étudiants sud-africains d’apprendre une nouvelle langue internationale. Le choix sera aussi donné aux écoles qui veulent l’enseigner et aux étudiants qui veulent l’apprendre, car, a conclu M. Martens, le mandarin ne sera pas obligatoire en Afrique du Sud.

Source :http://www.lavoixdelamerique.com/content/la-gambie-rejette-langlais-lafrique-du-sud-introduit-le-mandarin/1868340.html

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