Le gouvernement kényan a réfuté les allégations selon lesquelles 166 étudiants sont toujours portés disparus suite à l’attaque de l’université de Garissa.
Le Syndicat du Personnel Enseignant des Universités (UASU) a déclaré mardi qu’il craignait que les étudiants disparus aient été kidnappés par les militants d’al-Shabab, selon les médias kényans.
Réagissant à cette information, le ministère de l’Éducation a affirmé que l’UASU a répandu des « rumeurs infondées ».
Un assaut organisé la semaine dernière par le groupe al-Shabab, basé en Somalie, a provoqué la mort de 148 personnes à l’université de Garissa au Kenya.
Sur un ton énergique, le ministre de l’Éducation, Joseph Kaimenyi, a qualifié de « regrettable » les allégations de l’UASU, amplifiant « les peines et la souffrance des parents et des proches en deuil ».
Le ministre a aussi déclaré que la propagation de telles « rumeurs » serait contraire à la loi de sécurité, promulguée l’année dernière.
Les déclarations du ministre de l’Éducation montrent également qu’un effort est fait pour clarifier les chiffres concernant les personnes, mortes ou vivantes, mais qu’il reste tout de même quelques ambiguïtés.
Les chiffres attestent que 815 personnes ont été inscrites à l’université de Garissa, alors que seulement 663 ont été secourues.
Le gouvernement a établi le nombre de morts à 142 étudiants, sans faire la lumière sur les autres étudiants portés disparus.
Source : http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2015/04/150409_garissa_attack_missing
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