La Guinée enregistre déjà 5 morts depuis le retour confirmé du virus Ébola en début du mois de mars. Il s’agit des premiers cas depuis la fin de l’épidémie proclamée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en décembre 2015.
La semaine dernière, deux personnes d’une même famille ont été testées positives au virus Ébola dans le village de Koropara, au sud du pays, près de la frontière avec le Liberia, après le décès de deux de leurs proches ; une situation qui sème la panique au sein de la population.
Selon les autorités guinéennes, « Une femme est décédée le 27 février, son mari le 9 mars et le 15 mars la seconde épouse. S’y ajoutent une fillette de huit ans décédée samedi 19 mars au centre de traitement d’Ébola (CTE) de N’Zérékoré, la grande ville de la région et un homme malade testé et confirmé Ébola qui a fui de N’Zérékoré pour aller mourir le lundi 21 mars dans un village de Macenta, préfecture située plus au nord.
Une opération de » cerclage « , consistant à circonscrire des localités abritant d’éventuels cas d’Ébola et surveiller l’apparition de symptômes parmi les » contacts « , avec une assistance médicale et alimentaire, a démarré ce jeudi 24 mars.
Déclaré exempt de transmission d’Ébola depuis le 14 janvier, le Liberia prend des mesures idoines en fermant ses frontières avec la Guinée afin d’éviter que la maladie ne se propage.
NegroNews
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