Après avoir limogé des hauts gradés de l’armée suite à l’attaque de Boko Haram qui s’est soldée par l’enlèvement de la femme du vice-premier ministre camerounais, le Président Paul Biya, avant son départ pour Washington, a annoncé samedi, qu’il a pris des mesures ardues pour aller en guerre contre la secte islamiste dans le nord du pays.
« J’ai envoyé des secours, des renforts en hommes et en matériels (…) nous avons renforcé notre potentiel » a déclaré le chef de l’Etat camerounais qui s’est rendu à Washington pour le du sommet Etats-Unis/Afrique qui s’ouvre lundi et qui traitera confie-t-il, «de la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram ».
Il a indiqué qu’il a envoyé le chef d’état-major, dans le nord « pour réorganiser » le dispositif militaire du Cameroun. Selon le président camerounais, son pays a les moyens pour faire face à Boko Haram. « Ce n’est pas le Boko Haram qui va dépasser le Cameroun. Nous continuons le combat et nous les vaincrons », a-t-il lancé après avoir dit « Je crois que les jours à venir montreront que nos efforts pour organiser une riposte et une défense de notre territoire sont efficaces ».
Toutefois il reconnait la capacité de nuisance de la secte islamiste. Avec Boko Haram, explique-t-il, « On a affaire à un ennemi pervers, sans foi ni loi, qui attaque la nuit, qui égorge, et qui a évidemment fait des exactions à Kolofata et à Hile-Halifa », près de la frontière nigériane. C’est à Kolofata que la secte a mené le 27 juillet dernier, une attaque qui a fait au moins 15 morts et une dizaine de personnes enlevées dont l’épouse du vice-Premier ministre chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali, et le sultan de Kolofata.
Source: Lanouvelletribune.info
Commentaires
commentaires