Les autorités au Burundi ont libéré une figure de la société civile qui avait été arrêtée dans la foulée des manifestations qui secouent le pays depuis dimanche.
Pierre-Claver Mbonimpa a retrouvé la liberté mardi dans l’après-midi suite à un lever de boucliers soulevé par son arrestation.
Les autorités lui reprochaient d’inciter au soulèvement populaire.
C’est l’avocat de l’activiste qui a confirmé à la presse sa remise en liberté.
Ce dernier développement est intervenu alors que le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a dépêché au Burundi son envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, Said Djinnit.
Selon un communiqué des Nations Unies, l’émissaire onusien s’entretiendra avec toutes les parties à la crise.
L’Onu avait parrainé les accords d’Arusha qui avaient conduit le Burundi à l’état de droit.
A son titre de parrain, l’organisation internationale est l’un des garants de l’application de ces accords, désormais menacés par la crise.
Les Nations Unies ont été parmi les premières voix à condamner la vague de violence au Burundi.
Il faut rappeler que les manifestations ont été déclenchées par l’investiture samedi du président Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat.
L’opposition soutient que monsieur Nkurunziza est inéligible pour un nouveau mandat, aux termes de la constitution.
Le camp présidentiel invoque la même constitution pour dire que le président est éligible.
Source : http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2015/04/150428_mbonimpa_has_been_freed
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