Zedi Feruzi, le président de l’Union pour la paix et la démocratie (UPD), un petit parti de l’opposition burundaise, a été assassiné avec son garde du corps samedi 23 mai. L’homme a été abattu par balles alors qu’il rentrait chez lui dans le quartier de Ngagara, à Bujumbura.
« Il était à quelques mètres seulement de sa maison. Les tireurs ont ouvert le feu depuis une Toyota. Ils ont ensuite pris la fuite. Impossible, pour l’heure, de dire qui a commandité [cet assassinat] », a commenté Thaïs Brouck, l’envoyé spécial de France 24. « Les gens sont effrayés, et disent de pas se sentir en sécurité ».
Peu après l’incident, son corps ensanglanté et celui d’un policier garde du corps gisaient devant son domicile, selon un journaliste de l’AFP. Les assaillants, qui circulaient en voiture, ont pu prendre la fuite.
« La présidence de la République présente ses sincères condoléances aux familles éprouvées et instruit les instances habilitées à diligenter les enquêtes dans les meilleurs délais afin que la lumière soit faite et ces criminels sérieusement châtiés », a indiqué la Présidence burundaise qui dénonce un assassinat ignoble sur son site internet.
Au lendemain de cet assassinat, les leaders de la fronde contre le président Nkurunziza ont décidé, dimanche, de suspendre le « dialogue » avec le pouvoir.
NegroNews
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