S’exprimant le 10 mars 2014 au cours d’une conférence sous-régionale organisée dans la capitale camerounaise, sur le développement des infrastructures en Afrique centrale, Maria Luisa Perdigao Abrantes, secrétaire d’Etat dans le gouvernement angolais, a annoncé que son pays prépare actuellement une loi sur les investissements étrangers dans le pays.
Ce membre du gouvernement angolais, qui occupe par ailleurs le poste de présidente de l’Agence nationale de l’investissement privé (ANIP), a précisé que cette loi va principalement renforcer les obligations sur le transfert des compétences et de technologie à effectuer par les entreprises étrangères au profit des entités angolaises. Actuellement, les entreprises étrangères sont déjà obligées de s’associer à des opérateurs nationaux. «Nationaux ne veut pas dire Angolais. Il s’agit aussi des entreprises étrangères déjà résidentes en Angola», a précisé la présidente de l’ANIP.
La loi sur les investissements étrangers, en préparation, devrait constituer un excellent coup de pouce pour une bonne partie des 17 000 entreprises créées par le guichet unique du pays mis en place en 2003, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) daté de 2012, lequel rapport révèle par ailleurs que la «majorité des entreprises privées angolaises sont petites et familiales».
Selon le rapport de la BAD sus mentionné, les principaux partenaires bilatéraux de l’Angola sont actuellement la Chine, pays qui satisfait 16% de ses besoins en pétrole grâce à l’Angola et qui est la destination de 43% des exportations angolaises ; le Brésil, qui a ouvert une ligne de crédit de 10 milliards de dollars en 2010 pour encourager les exportations vers l’Angola et y installer des entreprises ; et l’Inde, qui œuvre davantage dans la formation. En Afrique, apprend-on, l’Afrique du Sud «est le seul pays d’envergure intervenant dans les relations économiques avec l’Angola».
Source : http://www.agenceecofin.com/investissement/1103-18283-angola-une-loi-sur-les-investissements-etrangers-pour-renforcer-l-obligation-de-transfert-de-technologie
Commentaires
commentaires