L’opposition sud-africaine accuse le président Jacob Zuma d’être à l’origine des incidents survenus jeudi lors de son discours sur l’état de la Nation devant le parlement. Des incidents sans précédent qui font la une des journaux depuis cinq jours.
« Vous n’êtes pas un homme honorable (…) Vous avez brisé ce parlement (…) Vous êtes un homme brisé qui préside à une société brisée », a déclaré ce mardi Mmusi Maimane, chef de l’Alliance démocratique libérale, à l’endroit du chef de l’État.
Le leader de gauche radicale Julius Malema va plus loin en traitant le président de « hooligan » (voyou), ajoutant : « nous n’avons pas peur de vous ».
En effet, quelques heures avant le début du discours présidentiel, les députés et les journalistes présents dans la salle s’étaient aperçus que la communication via les réseaux sociaux avait été brouillée. C’est à croire que les autorités s’attendaient à une telle situation.
Outre le président Zuma, la présidente du parlement Baleka Mbete qui a fait évacuer la salle des « fauteurs de trouble » et a même au cours d’une réunion de l’ANC ce week-end, traité Julius Malema de « cafard » fait aussi objet de critiques de la part de tous députés de l’opposition.
Interrogée, elle estime ne pas avoir de compte à rendre dans la mesure où le mot n’avait pas été prononcé dans le cadre de ses fonctions parlementaires.
Le film est loin de se terminer puisque demain jeudi, Jacob Zuma sera à nouveau face aux députés pour une session de questions/réponses avec ces derniers.
NegroNews
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