Ce vendredi marque le huitième anniversaire du terrible tremblement de terre qui a secoué Haïti.
Huit ans après, le pays souffre toujours des séquelles du tremblement de terre qui a tué plus de 200.000 habitants. Le violent séisme avait également dévasté la capitale Port-au-Prince et avait privé de toit plus d’un million et demi de personnes. Aujourd’hui, plus de 38 000 sinistrés vivent encore dans 26 camps de fortune.
Par ailleurs, un an après le passage de l’ouragan Matthew sur le sud, plus d’un million de citoyens ont toujours besoin d’assistance, selon ce plan de réponse humanitaire.
Au lendemain du 12 janvier 2010, beaucoup de promesses ont été faites, beaucoup d’engagements ont été pris pour que, plus jamais, le pays n’enregistre autant de morts, ni de blessés, ni de dégâts matériels lors d’une catastrophe naturelle. Cela impliquerait la construction d’une nouvelle Haïti avec pour corollaire de faire de la politique autrement, de réformer le système éducatif, de réduire les inégalités sociales, de construire des infrastructures selon les normes, etc. Huit ans après, où en sommes-nous ? Qu’avons-nous fait pour que plus jamais le pays ne revive un 12 janvier ?
Selon le journal « Le nouvelliste », des spécialistes, des observateurs, de simples citoyens estiment que rien n’a changé depuis la catastrophe. Au point que certains prétendent qu’un séisme de la même magnitude que celui de 2010 ferait le même nombre de victimes.
En matière d’action humanitaire, le président Jovenel Moïse répète vouloir sortir le pays de l’assistanat et n’hésite pas à critiquer l’aide internationale qui, au fil des décennies, n’a pas permis à son pays de sortir de l’extrême pauvreté.
NegroNews avec le Nouvelliste
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