Marvin Wilson, un Afro-américain de 54 ans condamné pour meurtre en 1998, a été exécuté mardi au Texas en dépit du fait qu’il ait été diagnostiqué comme attardé mental, a-t-on appris auprès des autorités pénitentiaires de cet Etat du sud des Etats-Unis.
Dans l’après-midi, la Cour suprême des Etats-Unis avait rejeté un dernier recours de ses avocats.Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme s’étaient élevées contre cette exécution. Parmi elles, Amnesty International a jugé « particulièrement dérangeante » la décision de la Cour suprême de ne pas surseoir à cette exécution, selon un communiqué.
En 2004, Marvin Wilson avait été diagnostiqué comme un attardé mental léger. Amnesty rappelle qu’il avait un quotient intellectuel de 61.
Avant son exécution, il s’est adressé aux membres de sa famille, leur assurant qu’il les aimait. « Ramène-moi à la maison, Jésus, ramène-moi à la maison, Seigneur », a-t-il également déclaré, selon des propos rapportés par un porte-parole des services pénitentiaires du Texas.
Puis, s’adressant à nouveau à sa famille, il a conclu: « Je vous aime tous. Je suis prêt ».
En 2002, la Cour suprême des Etats-Unis a interdit l’exécution de condamnés attardés mentaux car leur handicap « ferait courir le risque d’une exécution arbitraire ». Mais la Cour n’a jamais donné de définition précise du retard mental, laissant chaque Etat fixer les conditions requises pour déterminer ce type de handicap.
Source : 7sur7.be
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