La Martinique est un pays où la situation est très grave, mais à un degré moindre que La Réunion. Cela n’empêche que grâce au travail de trois députés, elle vient d’obtenir une avancée. Dans l’Éducation nationale, les Martiniquais seront prioritaires. Mardi, lors de la séance des questions à l’Assemblée nationale, Alfred Marie-Jeanne, avec le soutien de Jean-Philippe Nilor et Bruno Nestor Azerot, a interpellé le ministre de l’Éducation nationale sur le scandale des Martiniquais qui ont déjà enseigné dans leur pays, qui ont été reçus au concours, mais qui sont expédiés en France alors qu’il existe des postes à pourvoir dans leur pays.
Face à la détermination clairement affichée, le ministre a annoncé une avancée pour les Martiniquais : « permettre que tous les contractuels ayant réussi le concours et ayant exercé en Martinique, soient affectés en Martinique ».
Cette revendication est partagée par les jeunes Réunionnais qui sont contraints à la précarité malgré leurs diplômes. Elle est soutenue par le Parti communiste réunionnais qui la répète à chaque conférence de presse. Mais à la différence de la Martinique, les députés de La Réunion semblent plus préoccupés par autre chose. Et comme aucun n’a posé le problème mardi au ministre, à quoi ont-ils donc servi ?
(temoignage.re)
Image d’illustration : Jean-Philippe Nilor, député martiniquais de la circonscription du sud.
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