L‘Union européenne (UE) a démenti samedi être sur le point de lever les sanctions contre le président zimbabwéen Robert Mugabe après les récents progrès démocratiques dans le pays d’Afrique australe.
« Il n’est pas question de lever les sanctions (gel des avoirs et interdiction de voyage) contre Mugabe ou quiconque impliqué dans la poursuite d’atteintes aux droits de l’homme, incitations à la violence, etc… c’est tout simplement exclu », a déclaré Michael Mann.
Ce démenti a été provoqué par des articles de presse britannique sur une levée imminente des sanctions prises en 2002 contre Mugabe.
En mai, l’UE avait salué des « progrès » démocratiques en cours au Zimbabwe et qualifié dans un communiqué d' »étape constructive » la rencontre entre la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et une délégation de trois ministres du Zimbabwe.
La délégation ministérielle du Zimbabwe, représentant les trois principaux partis participant au gouvernement d’union de M. Mugabe et de son adversaire, et Premier ministre, Morgan Tsvangirai, avait plaidé pour une levée des dernières sanctions qui frappent le pays mais l’UE n’avait pas répondu positivement à cette demande.
Saluant les « progrès » enregistrés jusqu’à présent, l’UE avait demandé que le « processus de réformes » se poursuive afin de permettre « une normalisation des relations » entre Bruxelles et Harare.
Les deux parties ont convenu de rester en contact au cours des prochains mois, alors que le Zimbabwe doit envoyer d’ici la fin juillet à l’UE une lettre défendant ses positions.
L’UE a levé en février l’interdiction de visa et le gel des avoirs qui concernaient 51 personnes afin d’encourager les « progrès » des réformes politiques au Zimbabwe.
Mais 112 personnes, dont le président Mugabe, sont encore soumis à des mesures de rétorsions.
Les sanctions de l’UE ont été imposées en 2002 après des élections organisées dans un climat de violence et d’intimidation.
(AFP)
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