La République démocratique du Congo : des mauvaises choses (actuel génocide, pays dirigé par un usurpateur,…) mais aussi des réussites dont une agence de recrutement dirigée par une femme. «Il y a beaucoup d’escrocs dans le pays, explique Patricia Gieskes, fondatrice de l’Usine à emploi, située dans la capitale, Kinshasa. Il y a 39 agences de recrutement en RDC, mais quelques-unes ne comprennent qu’un seul homme.»
Mme Gieskes est née en Hollande de parents congolais. Elle a saisi l’occasion de former des jeunes Congolais au travail de bureau et de les mettre en liaison avec des employeurs. Elle a créé une véritable agence de recrutement moderne. «Les jeunes d’ici traînent dans les rues et n’ont rien à faire, souligne Patricia Gieskes. Certaines personnes peuvent difficilement écrire une phrase sans faute. Ils ne savent donc pas rédiger de curriculum vitae, ni s’habiller proprement pour un emploi. L’autre jour, j’avais besoin d’une secrétaire pour un de mes clients. Une fille s’est présentée accoutrée comme si elle sortait en boîte.»
Diriger une compagnie en RDC est un défi. «Je viens d’avoir de nouveaux bureaux, dit-elle. Si on a un gros bureau, les gens vont croire qu’on fait des tonnes d’argent.» Ses affaires vont effectivement bien : elle place près de 600 jeunes travailleurs chaque année. Mme Gieskes, qui est mariée à un Hollandais, observe : «Oui, c’est un effort de travailler ici, mais c’est le cas dans tout nouveau marché. Je souhaite que mes futurs enfants travaillent en Afrique. Si je ne faisais pas cet effort, plus tard, les gens se plaindraient que des étrangers viennent prendre nos ressources.»
Source : journalmetro.com
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