La Maison blanche a pour sa part estimé que le départ de Kofi Annan illustrait le refus du président syrien Bachar al Assad de respecter un plan de paix soutenu par l’Onu ainsi que l’incapacité de la Russie et de la Chine à demander des comptes à Bachar al Assad devant le Conseil de sécurité de l’Onu.
50 MORTS
Sur le terrain, les combats se sont intensifiés ces dernières heures à Alep, la deuxième ville du pays. Les forces gouvernementales ont pilonné le quartier de Salaheddine avec des chars et des tirs d’artillerie tandis que les rebelles ont tenté de consolider leur prise de contrôle de certains quartiers.
Seize rebelles ont par ailleurs été tués dans un bombardement aérien des forces loyalistes dans la plaine du Hauran, dans le sud du pays.
Cette offensive de l’armée régulière survient après l’attaque par des insurgés d’un barrage routier de l’armée jeudi près de la ville de Busra al Harir, précisent ces sources.
Au moins 50 personnes ont également été tuées par les forces syriennes au cours d’affrontements avec les forces rebelles dans la ville de Hama (centre), selon des habitants et des militants de l’opposition.
Le sous-secrétaire général de l’Onu chargé des opérations de maintien de la paix Hervé Ladsous a confirmé que l’opposition syrienne était en possession d’armes lourdes sans toutefois être en mesure de savoir si les forces rebelles les utilisaient contre l’armée régulière.
La semaine prochaine, Ban Ki-moon présentera son rapport et ses recommandations sur la mission d’observation de l’Onu en Syrie (Minus). Le mandat de la Misnus, qui était de trois mois, a été prolongé de 30 jours par le Conseil de sécurité le mois dernier.
Selon le représentant permanent de la France à l’Onu, Gérard Araud, le Conseil de sécurité ne devrait pas renouveler le mandat de la Misnus.
(Source : Reuters.com)
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