Il est de nombreuses fois questions d’agressions racistes dans le monde envers des africains. Des injustices auxquelles les diplomates du continent gardent très souvent le silence. Aujourd’hui encore voilà un autre cas d’injustice révélé en Inde où les victimes sont de nouveau des africains.
Fin mars, à Greater Noida, la mort d’un jeune indien de 17 ans a déclenché une vague de violence envers la communauté africaine, de cette banlieue de New Delhi. Des étudiants nigérians ont principalement été indexés par la communauté locale, d’avoir drogué, voire mangé la jeune victime. Cinq parmi eux ont été interpellés par la police, qui les a relâché le 27 mars dernier, faute de preuves. Une mise en liberté que la population locale a mal vécu, puisque Des images montrant une foule excitée s’en prendre à coups de chaises et de bâtons à de jeunes africains dans un centre commercial de Greater Noida avaient alors fait le tour des réseaux sociaux, et fait réagir la communauté africaine, mais aussi de nombreux Indiens.
L’accusation de trop envers la diaspora ? Peut-être bien ! Le 4 avril, ont dénoncé, dans un communiqué relayé par l’AFP, l’inaction du gouvernement indien après les violences xénophobes qui ont visé la communauté africaine. Des accusations que les autorités indiennes ne veulent pas entendre. Dans ce document, le ministère des Affaires étrangères indien assure qu’il était « regrettable » de qualifier ces violences de « xénophobes et racistes ». Par ailleurs, l’an dernier, après la mort d’un jeune Congolais tué en pleine rue, la ministre indienne des Affaires étrangères avait refusé de parler « d’acte raciste ».
La ministre indienne des Affaires étrangères Sushma Swaraj avait alors assuré qu’une enquête « juste et impartiale » aurait lieu. À cet effet, six personnes ont été arrêtées par la police pour leur implication dans les violences qui ont éclaté à Greater Noida, et auxquelles une centaine de personnes avaient pris part, révèle Jeune Afrique.
NegroNews
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