Les gambiens aujourd’hui ne savent plus à quel saint se vouer. Leur pays, dans un état de précarité abyssale, n’est plus un endroit où on peut évoluer tranquillement. Le pays est depuis peu plongé dans un contexte politique très troublé par le refus systématique de quitter le pouvoir du président sortant Yayah Jammeh. C’est insupportable! Vivre dans une telle psychose est devenue le quotidien exécrable de tous les habitants. Une peur qui s’amplifie encore plus depuis les menaces proférées par la CEDEAO qui promet de mener une intervention militaire pour faire entendre raison au président Jammeh qui veut s’accrocher au pouvoir.
De part et d’autre de la frontière entre Karang et Amdalaye plusieurs bus se rendent à kaolack au Sénégal. D’autres préfèrent descendre plus bas vers le sud vers Selèty ( Sénégal), Bignona (abimé) et où encore Ziguinchor. Des zones très proches du Sénégal en attendant que la situation s’estompe.
Cependant, ce n’est pas seulement des gambiens qui quittent le pays. Il y a aussi plusieurs ressortissants nigérians, sierra-léonais. Même la forte communauté guinéene qui était présente dans plusieurs petits commerces en Gambie, commence à se morceler petit à petit. Ils préfèrent eux aussi quitter Banjul, le temps que les choses reviennent à la normale.
D’autres part, le président élu, Adama Barrow déclare la mise en place d’un groupe d’experts qui sera composé de sept membres pour formuler un plan de développement national dont le seul et unique but est de s’assurer que la Gambie puisse jouir pleinement de ses potentialités.
Le recours déposé par le président Yaya Jammeh devra dans les normes être revu le 10 janvier par la Cour Suprême. Si la victoire d’Adama Barrow est encore confirmé, la CEDEAO a prévu de procéder à son installation le 19 janvier 2017.
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