YERIM SOW : LE MILLIARDAIRE DANS L’OMBRE !

Fait rarissime en Afrique, où la petite proportion de personnes plus ou moins fortunées aiment à se pavaner afin de témoigner de leur réussite. Véhicule flambant neuf, parc immobilier immense et de multiples conquêtes à leurs pieds pour vénérer leur richesse et gonflés d’orgueil. Bref ! Les riches hommes et femmes d’affaires d’Afrique passent très rarement inaperçus.

Pourtant quelque part en Afrique de l’Ouest, Yerim Sow est terré dans l’ombre. À 50 ans aujourd’hui, l’homme d’affaire représente un investisseur de premier plan en Afrique de l’Ouest et l’une des premières fortunes de son pays. L’habile investisseur qui pèse 350 millions de dollars a du flair, faut le dire pour les affaires et ce, quel qu’en soit le domaine : les télécommunications et l’hôtellerie, en passant par les télécoms, l’immobilier, la banque, les énergies, l’industrie et l’agro-industrie.

Même si Yérim Sow est issu d’une famille plutôt aisée, dont le père, Aliou Sow, est le fondateur en 1970 du très puissant groupe de BTP dénommé Compagnie Sahélienne d’Entreprise (CSE), l’homme a préféré construire sa fortune à l’écart de l’empire familial. Très jeune, il était déjà un élève brillant et sans histoire, révèle Forbes Afrique, à 18 ans il décroche son bac scientifique et s’envole pour l’Occident. De polytechnique au Canada d’où il sortira ingénieur à l’université de Boston où il aiguise son sens du commerce et des affaires, le jeune homme créera très tôt à 21 ans sa première entreprise, Direct Access.

Commencera alors son aventure dans le monde des affaires. Direct Access, spécialisée en informatique ne trouvera pas le succès attendu. L’homme se tourne alors vers la fabrication des bipeurs baptisés « bip access », le succès pointera alors le bout de son nez. Car ces petits appareils, les sénégalais en seront friands en 1994. aujourd’hui il est à la tête d’un groupe hôtelier « haut de gamme » et d’une holding « Teylium » qui chapeaute l’ensemble de ses affaires.

Crâne rasé et au bouc poivre et sel, les jeunes femmes se pâment dès qu’il franchit le seuil d’une boîte de nuit huppée d’Abidjan, les ouvriers le portent au panthéon de la modestie et de la gentillesse, précise Jeune Afrique. L’homme grand d’ 1,85m est totalement absent de la sphère médiatique. La richesse ne lui est visiblement pas monté à la tête, il reste discret en affaires comme dans sa vie privée.

NegroNews

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