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USA : LA LIBERTÉ CAPILLAIRE DÉSORMAIS DÉCLARÉE À NEW YORK

La commission des droits humains de la ville de New York (Etats-Unis) a annoncé lundi dernier de nouvelles directives visant à sanctionner la discrimination raciale liée aux cheveux ou à la coiffure.
Une fois entrée en vigueur, cette législation s’appliquera sur les lieux de travail et les lieux publics tels que les bibliothèques, les écoles ou encore les établissements de nuit.

Désormais, cataloguer voire punir ou licencier des personnes à cause de leur coupe de cheveux est considéré comme de la discrimination raciale. Les nouvelles lignes directrices de la loi permettent aux habitants de la mégapole d’avoir, inscrit noir sur blanc, le droit de porter non seulement leurs «cheveux naturels, traités ou non traités», mais aussi les «coiffures telles que les dreadlocks, les «twists», les tresses, les nœuds bantous ou les afros». Ils pourront même également garder «les cheveux à l’état brut ou non coupés». Et cela ne leur portera plus préjudice.

« Les préjugés contre les cheveux des personnes d’ascendance africaine sont aussi vieux que ce pays et une forme de discrimination raciale », affirme à la chaîne de télé américaine CBS, Chirlane McCray, écrivaine et épouse du maire démocrate, Bill de Blasio, ce qui fait d’elle la Première dame de la ville.

« Dans beaucoup trop d’endroits, écoles, lieux de travail, et ailleurs, les cheveux qui poussent sur la tête des Afro-Américains dans leur état naturel ne sont pas acceptés », regrette-t-elle.

À New York les personnes ayant été victimes d’une forme de discrimination liée à leurs choix capillaires peuvent désormais faire recours. Des pénalités allant jusqu’à 250 000 dollars sont destinées désormais à ceux qui transgresseront cette nouvelle législation, et aucun plafonnement des dommages-intérêts n’est déterminé.
D’autre part, la commission se réserve le droit d’imposer des changements hiérarchiques au cœur des entreprises tout comme des réembauches dans les établissements contrevenants.

Sept cas de discrimination de ce type sont actuellement étudiés par la Commission. Ils concernent des Afro-Américains ayant été forcés d’attacher leurs dreadlocks ou licenciés à cause de leur style capillaire naturel.

Marie Yvonne Akre

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