USA ET LA CRAINTE DE PERDRE L’AFRIQUE.

En janvier dernier, le président américain avait qualifié les pays africains de ‘’pays de merde’’. L’expression avait créé une vive polémique à travers le monde et risquait de rendre difficile la coopération entre ces pays qualifiés de ‘’pays de merde’’ et les USA. Cette coopération qui se trouvait déjà menacer entre autres par deux puissances asiatiques : la Chine et la Corée du Nord. Car malgré que ces pays soient des pays de merde, les États-Unis savent comme toute autre puissance que l’avenir du monde se joue en Afrique.

La Chine, cette grande puissance mondiale comme toute autre est à la quête de partenaire stratégique pour mieux se développer. La Chine voit l’Afrique comme la terre qui pourra lui rapporter gros et ne lésine pas sur les moyens pour aller à sa conquête. Contrairement aux autres puissances étrangères, elle ne cherche pas à s’ingérer dans la politique des pays, elle ne cherche pas à se transformer en donneur de leçons ni en maître. Elle cherche juste a profité de sa richesse et aussi y écrouler ses produits. Il est difficile de chiffrer les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique. Tout ce qu’on peut affirmer avec certitude est que le montant de ces échanges entre la Chine et l’Afrique à nos jours n’a jamais pu être égalé par aucun échange entre l’Afrique et un autre pays.

La Corée du Nord, ce pays asiatique renfermé sur lui-même, mais qui par des tirs de missiles démontre sa puissance militaire est l’un des plus grands ennemis des états unis qui présente le pays comme une grande menace pour la sécurité mondiale. Cet ennemi des états unis est présent dans une vingtaine de pays africains de par ses ambassades et n’hésite pas à convoyer des armes vers le continent noir ou à les fabriquer sur place.
La Chine et la Corée du Nord inquiètent les USA et le récent voyage de Rex Tillerson ce mois de mars 2018 pendant qu’il était encore secrétaire d’état américain est la preuve palpable. Cette visite de Rex Tillerson avait pour principal objectif d’œuvrer pour que les États-Unis ne perdent pas totalement leur influence sur le continent face à la présence asiatique qui prend de l’ampleur.
Si Rex Tillerson au cours de cette visite a parlé de lutte contre le terrorisme, il a surtout saisi l’occasion pour trouver des arguments dans le but de mettre un adversaire de taille hors de la scène africaine à travers ces propos : ‘’ les investissements chinois ont le potentiel de combler le déficit en infrastructures de l’Afrique, mais leur approche a conduit à une dette croissante et n’a créé que peu d’emplois dans la plupart des pays. Associée à des pressions politiques et fiscales, cette approche mets en péril les ressources naturelles de l’Afrique et la stabilité économique et politique à long terme’’. Ces propos avaient pour seul objectif d’amener les pays africains à s’opposer aux relations chinoises.

Il n’a pas manqué de tacler également la Corée du Nord qui selon lui menace la communauté internationale toute entière pars ses programmes nucléaires et balistiques et ses exportations d’armes à travers le continent noir.

Comme le dit l’adage, qui veut noyer son chien l’accuse de rage.

Dah Minwicodji

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