QUAND UBER VEUT S’IMPOSER EN AFRIQUE !

Ça y est, nous sommes entrés dans l’ère de l’ « uberisation » du transport en Afrique. Une révolution pour le continent, qui va apporter un énorme changement dans les conditions de transport. De la concurrence, quoi de mieux pour booster l’économie et l’innovation ?

Pour ceux qui ne connaissent pas le concept « Uber », c’est un service de transport à la demande, généralement peu cher comparé à un taxi compteur. En France, en 2016, les taxis avaient déjà manifestés contre cette nouvelle concurrence parce que le concept prenait de l’ampleur dans la capitale, « volant » ainsi leur client. Toujours pour les mêmes raisons, moins cher, service de meilleure qualité et plus accessible. On attend moins longtemps avec Uber qu’avec l’opératrice de l’agence de taxis [par exemple].

En Afrique du Sud, les chauffeurs de taxi craignent également que ce nouveau concurrent s’empare de leurs clients. Ils se sont donc organisés en association, pour protester auprès des autorités contre l’utilisation de l’application Uber. Mais, hélas, leurs revendications n’ont pas été entendues. Conscients de ce qu’ils ont à perdre, car ils considèrent que Uber « Volent leurs emplois », ils ont donc décidé, de prendre les choses en main et d’utiliser leur propre force pour empêcher les transactions volontaires entre Uber et ses clients.

Le contrôle des prix ! C’est là le cœur du problème. Le gouvernement sud-africain ne donnent pas aux chauffeurs de taxis la possibilité de fixer eux-mêmes leurs prix. En 2010, il avait même imposé aux usagers de payer 15 rands par kilomètre. Une faille que Uber a su utiliser pour faire face aux taxis locaux. Mais il est important de rappeler que les conducteurs d’Uber, tout comme les chauffeurs de taxi à compteur, travaillent, essaient de gagner leur vie pour nourrir leurs familles. Grâce à Uber, ils fournissent simplement un service peu coûteux et facilement accessible que les clients choisissent volontairement d’utiliser. Les conducteurs d’Uber ne sont pas des barons à moustache qui résident dans des salles remplies de fumée de cigare.

C’est de bonne guerre ! Mais il est vrai que le gouvernement ne devrait pas disposer d’autant de pouvoir sur un secteur d’activité, quel qu’il soit.

NegroNews

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