TIGER WOODS REVIENT DE LOIN ET S’IMPOSE

En tête depuis le premier tour sur le parcours d’East Lake, près d’Atlanta, l’ancien roi incontesté du golf s’est imposé avec deux coups d’avance sur son premier poursuivant, son compatriote Billy Horschel (271, − 9). Il a rendu une dernière carte de 71 (+ 1) pour un total de 269 (− 11), non sans une petite frayeur en fin de journée avec trois bogeys sur les neuf derniers trous. Après plusieurs années de déboires, « le Tigre » est donc de nouveau au plus haut avec ce 80e succès sur le circuit professionnel américain.

A 42 ans, Tiger Woods a retrouvé sa place au sommet en remportant dimanche 23 septembre le prestigieux Tour Championship, qui oppose les trente meilleurs joueurs du circuit professionnel américain (PGA).

Après cinq années de disette, de douleurs et de doutes, c’est dans une ambiance de match de football, avec des spectateurs qui couraient et jouaient des coudes pour être aux premières loges et un service de sécurité à la peine que Tiger Woods, qui avait revêtu pour l’occasion son emblématique polo rouge électrique de ses débuts fracassants à la fin des années 1990, a remporté son 80e titre PGA.
« J’ai eu toutes les peines du monde à ne pas pleurer en remontant vers le dernier trou. Je n’arrêtais pas de me dire “attention, tu peux encore te planter !”, mais dès que j’ai vu ma balle sur le green, je savais que c’était fait », a-t-il expliqué, encore ému. « Je ne savais pas si je pourrais encore jouer un jour à ce niveau et me retrouver dans cette situation », a-t-il rappelé après sa victoire dimanche. Le pire, cela a été de ne pas savoir si j’allais pouvoir vivre à nouveau sans douleurs. Jouer au golf me semblait impossible, je ne pouvais pas m’asseoir, marcher et m’allonger sans sentir cette douleur dans le dos et dans ma jambe pendant un période sacrément longue. »

Mais avant même sa victoire de dimanche, il avait présenté 2018 comme « l’une de [ses] meilleures saisons ». « Ce que j’ai réussi est remarquable, revenir d’une opération comme une fusion, peu de gens pensaient que c’était possible. Même en rêve, je ne pensais pas pouvoir me retrouver dans ma situation actuelle », a-t-il admis.

Avec ce succès, il renoue avec les exploits de ses débuts. Quand il débarque sur la planète golf au milieu des années 1990, il suscite dès le début un intérêt hors norme. Jeune, métissé (né d’un père noir et d’une mère asiatique), il dépoussière son sport. Entre 1996 et 2008, il domine outrageusement son sport, empoche 14 titres du Grand Chelem, ce qui le laisse à quatre longueurs d’une autre légende du golf, Jack Nicklaus.

VINCINQ ZEROWIT

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