Les femmes tchadiennes, sont de moins en moins instruites. C’est du moins ce qui en ressort d’une étude, qui stipule plus de la moitié des jeunes âgés de 15 à 24 ans ne savent ni lire ni écrire.
Ces chiffres ont été révélés dans le récent rapport du Centre d’étude et de Formation pour le Développement (Cefod) suite à une étude menée dans les villes d’Abéché, Mongo, Sarh, Moundou et ainsi qu’à N’Djamena, la capitale.
La population en âge de travailler, âgée de 15 à 64 ans, est de plus de 5 millions. Mais plus de la moitié est illettrée, ce qui constitue un obstacle à l’emploi, et les femmes sont les plus touchées.Yves Djofang Kamga, DG du CEFOD : « L’étude du Cefod s’est focalisée sur les différents facteurs de blocage de l’accès des femmes et des jeunes à l’emploi. »
Herman Habib Kibangou qui a dirigé les recherches, relève entre autre le mariage précoce comme principales raisons pour lesquelles les jeunes femmes interrompent les études.
NegroNews
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