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[SPORT] LA LUTTE AFRICAINE ENTRE DANS L’ARÈNE DES JEUX DE LA FRANCOPHONIE

  • Par 1oo312ksa
  • 6 Années
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Pour la première fois de son histoire, la lutte africaine a fait son entrée dans la compétition officielle des Jeux de la Francophonie. Une foule enthousiaste a assisté aux premiers combats de cette discipline spectaculaire.

Très attendus, les lutteurs et lutteuses africains ont fait leur entrée en lice aux Jeux de la Francophonie jeudi 12 septembre, au Parc des Sports Charles-Ehrmann de Nice. Les spectateurs sont venus en nombre pour découvrir cette discipline qui, après avoir été en démonstration lors des IIe et Ve éditions, est cette fois-ci dans le programme officiel.
« C’est quelque chose de très important pour nous, souligne au micro de FRANCE 24 le Burkinabè Alfred Badi Zan (-120 kg). On a pu revêtir les habits traditionnels, c’était magnifique. »

Objectif : terrasser son adversaire

La lutte africaine, art de combat ancestral, est devenue aujourd’hui une pratique sportive très populaire en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de rivaliser de force, faire preuve d’ingéniosité et de ruse pour « terrasser » son adversaire. « Il faut mener son adversaire sur trois appuis, deux mains et un genou, deux genoux ou une main, » nous explique l’arbitre burkinabè Jérémie Somdo. « On peut également l’emporter en mettant son adversaire sur les fesses, sur la tête, sur le flanc, sur le ventre ou sur le dos. »
Les rencontres de trois fois deux minutes se déroulent sur une aire de combat de neuf mètres, dans une arène de sable. « La lutte africaine c’est très technique. Cela peut aller très vite », prévient Jérémie Somdo. « La différence avec la lutte libre c’est qu’il n’y a pas de phase au sol. »

La lutte, sport n°1 au Sénégal devant le football

« Cela demande beaucoup de force. Il y a plusieurs techniques. Si ton adversaire est plus fort que toi, tu peux utiliser sa propre force pour le vaincre », nous confie le colosse Alfred Badi Zan. « Au Burkina-Faso, nous faisons cela en loisir. Ce n’est pas notre métier comme les lutteurs sénégalais. Ils sont connus internationalement notamment Yékini et Bombardier. »
Aujourd’hui, la lutte africaine est considérée comme le sport numéro un au Sénégal, devant le football. Conséquence : promoteurs, publicitaires et sponsors se sont emparés du phénomène. Si bien que le montant du cachet, notamment pour un choc opposant Yékini à Bombardier, peut atteindre la somme de 100 millions de francs CFA (environ 150 000 euros) nous confie Alfred Badi Zan.
Le Burkinabè aura l’occasion de remporter la médaille de bronze avec ses compatriotes lors de la petite finale par équipe samedi 14 septembre face au Tchad. Les inévitables Sénégalais se disputeront quant à eux la première médaille d’or de la discipline face au Niger.

Source : France 24

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