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[SPORT] BASKET : COUPE DU MONDE 2014 – CE SOIR, DEMI-FINALE FRANCE-SERBIE

Après son exploit face à l’Espagne, l’équipe de France affronte la Serbie en demi-finale de la Coupe du monde. Un match loin d’être gagné pour les Bleus, qui vont retrouver une équipe bien différente de celle qu’ils avaient battue en poule.
Il n’est pas encore temps de se reposer sur ses lauriers. L’équipe de France a signé un exploit retentissant en s’offrant le scalp de l’Espagne (65-52). Présente dans le dernier carré mondial, elle ne peut cependant pas s’en contenter. Il faut aller chercher une médaille et donc gagner, encore. Et si possible cette demie. Or la Serbie n’arrive pas en victime, loin de là. Si les Serbes ont terminé à la quatrième place du groupe A et avaient subi la loi des Français en poule (73-74), ils ont montré de très belles choses sur leurs dernières rencontres. Les Bleus vont avoir du pain sur la planche pour décrocher leur première finale en Coupe du monde. Voici pourquoi. Teodosic retrouve ses jambes, et ça se voit Milos Teodosic monte en puissance. Face aux Bleus en poule (5 pts, 5 pds en 22 minutes), le meneur du CSKA Moscou n’était pas encore à 100% de ses moyens après une préparation contrariée par des pépins physiques. Depuis, il retrouve du rythme. Et ça ne passe pas inaperçu. Aussi fantasque que génial, l’imprévisible meneur illumine le jeu serbe grâce à sa science et sa maestria. Déjà précieux face aux Grecs (13 pts, 5 pds), il a sorti un récital contre les Brésiliens avec 23 points, 4 rebonds et 3 passes décisives. Le tout en 29 minutes. Les arrières français vont avoir du travail pour limiter son impact.

Cette fois, Nenad Krstic sera là Lors du match de poule face aux Français, Nenad Krstic (2,12m) n’avait tout simplement pas joué. Blessé, il avait assisté impuissant à la défaite des siens. Depuis, l’ancien intérieur NBA des Nets ou encore du Thunder, qui évolue aujourd’hui en Turquie (Anadolu Efes), se contente de bouts de match. Mais à chaque fois, il apporte, notamment en attaque. En 15 minutes face à la Grèce, il a ainsi marqué 10 points et il a remis ça contre le Brésil en 16 minutes. Sa rotation au poste de pivot avec Miroslav Raduljica, qui avait posé de sérieux soucis aux Français (21 pts, 7 rds), a été l’une des clefs des dernières démonstrations serbes. Les intérieurs français, énormes contre l’Espagne, vont encore être mis à rude contribution. Un relâchement n’est pas à exclure… La France a gravi une montagne en sortant l’Espagne. Mais une autre pointe le bout de son nez. Il faut déjà remettre le bleu de chauffe pour aller chercher une médaille. Après avoir « battu son adversaire historique », ce n’est pas évident. A l’instar de leur sélectionneur Vincent Collet, les Bleus répètent à l’envi qu’ils n’ont encore rien réalisé et qu’ils en veulent plus. Mais il va falloir le prouver sur le parquet pour montrer la même intensité et la même concentration. Car tout relâchement se payera cash…

Vincent Collet savoure la victoire française contre l’Espagne. Mais le sélectionneur des Bleus prévient : il veut aller chercher une médaille. – Eurosport
Le collectif serbe s’est mis en place Le retour en forme de Milos Teodosic y est forcément pour quelque chose. L’impression laissée par la formation serbe sur ses deux dernières sorties est cependant étonnante. Les jeunes Serbes ont offert un récital collectif en développant un jeu léché pour écraser la Grèce (90-72) puis le Brésil (84-56). Adroite de loin (à l’image de son 53% de réussite à trois points contre les Grecs) dans le sillage de Bogdan Bodanovic, la Serbie a trouvé son équilibre entre les extérieurs et les intérieurs et joue ainsi de manière harmonieuse. En clair, on ne parle plus de la même Serbie qui avait croisé la France. Mais les Bleus ont déjà démontré qu’ils savaient faire déjouer les belles mécaniques.

Collet a déjà sorti quelques-unes de ses cartes… Vincent Collet n’en finit plus de briller par ses choix tactiques. A chaque campagne à la tête des Bleus, il démontre sa science tactique. L’Espagne en a fait les frais en quart de finale. La Serbie avait aussi pu le constater lors de la première phase. Avec un cinq « small ball » au début du troisième quart-temps, la France avait surpris les Serbes et refait son retard. Les protégés de Sasha Djordjevic savent maintenant à quoi s’attendre. Il faudra les surprendre une deuxième fois. Car ce n’est pas sûr que les mêmes recettes fonctionnent. Mais Vincent Collet a prouvé dans le passé qu’il possédait plus d’une carte dans sa manche.

Source :

http://www.eurosport.fr/basketball/coupe-du-monde/2014/coupe-du-monde-2014-demi-finale-france-serbie-pourquoi-la-france-n-est-pas-encore-en-finale_sto4396803/story.shtml

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