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[SOCIÉTÉ] SIERRA LEONE : LE VIRUS EBOLA AFFECTANT LA VIE QUOTIDIENNE DES HABITANTS.

La Sierra Leone a enregistré davantage de décès que tout autre pays depuis le début de l’épidémie d’Ebola.

Bien que la crise s’atténue, les écoles restent fermées, on n’encourage peu les mariages et les matches de football ne sont pas autorisés.

Quelques Sierra-Léonais tentent d’expliquer la façon dont l’épidémie continue d’affecter leur vie quotidienne.

La sœur d’Alice Mansaray a succombé au virus Ebola. Son père a également contracté la maladie mais il a survécu. Sa maison familiale a été mise en quarantaine. « Tout s’est arrêté depuis Ebola. Nous n’avons pas pu aller à l’école. Et maintenant je ne peux même pas aller voir mes amis ».

Aminatta Grant est en quarantaine avec plus de 50 personnes. Deux sont morts du virus Ebola et un adolescent est à l’hôpital. « Avant, beaucoup de gens comptaient sur notre famille. Maintenant, ils ne touchent même pas la nourriture qui vient de la maison. Ils nous fuient, ils nous appellent « Ebola ». Nous ne pouvons même plus aller à la mosquée ».

Tamba Lebbie est caporal dans les forces armées de Sierra Leone, il est chargé du suivi des maisons mises en quarantaine. « Je passe plus de deux semaines avec chaque famille [en quarantaine], et j’aime parler avec elles. J’aime mon travail. Avant je restais à l’intérieur de la caserne. »

Haja Kargbo était commerçante au marché quand elle a contracté le virus Ebola. Maintenant, elle fait du bénévolat en tant qu’agent de suivi pour la Croix-Rouge, elle dépiste des personnes potentiellement infectées par le virus. « Je ne peux pas payer la Croix-Rouge pour me guérir. Mais je peux au moins les aider. »

Chernor Kamara était étudiant en administration des affaires à Freetown. Son université a fermé et maintenant, il travaille comme un agent de liaison communautaire pour les équipes de la Croix-Rouge. « On n’a plus le temps de lire des livres. Mais à certains égards, ma vie est meilleure. Je ne faisais rien après l’école. Maintenant, j’ai de l’expérience et je vais rencontrer les gens ».

Sumaile Lamboi était étudiant en médecine avant Ebola. Maintenant, il travaille avec une équipe de sépulture. « Je voulais aider mon pays en cette période de crise. C’est un risque, mais c’est mon travail. »

Il dit que tout est fermé maintenant. « J’avais l’habitude de regarder le football pendant le week-end [dans les salles vidéo locales] – mon équipe c’est Arsenal. Mais maintenant nous ne pouvons plus ».

Mawa Kamara vend du « lappa », un tissu coloré, sur un marché de Freetown, mais ses ventes ont baissé depuis qu’un couvre-feu a été imposé. « Je suis musulman, et normalement nous nous saluons. Maintenant, cela n’existe pas. Aucun mariage, aucun rassemblement.

Mohamed Bangura était étudiant en commerce à Freetown. « Je ne suis pas heureux parce que l’école n’est pas ouverte aujourd’hui. Et on n’est pas libre de faire des activités comme du sport. J’avais l’habitude de traîner avec mes amis mais maintenant les rassemblements sont interdits. Et je ne peux pas rendre visite à ma petite amie, parce que la nuit, il n’y a pas de motos, et il y a tellement de tension avec la police ».

Zainab Bangura gagnait sa vie en vendant de la farine dans le village côtier d’Hamilton, mais les ventes ont chuté depuis le début de l’épidémie d’Ebola et elle se bat pour nourrir ses trois enfants. « Ce n’est pas facile maintenant. J’ai travaillé trop dur. J’ai peur ».

 

Source : http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2015/03/150331_ebola_lives

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