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[SOCIÉTÉ] QUAND LE REPASSAGE DES SEINS AU CAMEROUN INTERPELLE UN ETUDIANT EN JOURNALISME

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Présentation détaillée du projet

QUOI ?

Au Cameroun, 24% des filles sont victimes du repassage des seins.

Soit 2 400 000 personnes sur une population estimée à 19 millions d’habitants.

 

Oui ! Les filles ont les seins repassés.

Il s’agit d’une pratique ancestrale qui consiste à écraser les seins naissants des adolescentes (9-15ans) avec des objets chauffés pour en retarder le développement afin de les soustraire du regard envieux des hommes. Objectif :Leur éviter les grossesses et les mariages précoces.

 

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LES CONSEQUENCES

Les outils utilisés pour le repassage des seins sont chauffés jusqu’à plus de 90°C. Cette chaleur intense endommage fortement la poitrine des victimes. Les conséquences sur la santé sont multiples : kystedouleurs atrocestaches noires sur le bout des seins,  abcèsptôse mammaire (chute des seins)  et des risques élevés d’attraper le cancer du sein.

 

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QUI LUTTE CONTRE CETTE PRATIQUE ?

Depuis 2005, l’association, RENATA, Réseau National des Tantines, composée essentiellement de victimes des mutilations sexuelles (repassage des seins, excision, viol,), lutte activement contre cette pratique ancestrale. Elle veut que la pratique soit reconnue comme un problème de santé publique par le  gouvernement camerounais. Pour  mener à bien son combat, l’association organise une ou deux fois par semaine des ateliers dans les écoles et les associations des femmes.

 

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QUELLE EST MON HISTOIRE ?

Ma mission, est de vous faire découvrir le repassage des seins, une pratique encore méconnue à  travers les actions de l’association RENATA et les témoignages des victimes.

 

En 9 ans de présence sur le terrain, selon une enquête menée par le GIZ (La Coopération internationale allemande pour le développement) en 2013, le nombre de victimes potentielles a baissé de 12%. Mais dans les villages où RENATA n’a pas accès, la pratique reste encore très élevée, soit 6 filles sur 10 (alors que dans les grandes villes on est passé de 4 à 2 filles sur 10).

Comment Renata est-t-elle parvenue à baisser le nombre ?

Quelles sont ses méthodes ?

 

TROIS PERSONNAGES POUR ENTRER AU COEUR DE LA PRATIQUE

 

Cynthia

Elle a 12ans et se fait écraser les seins tous les soirs par sa mère.

On assistera à une séance de repassage des seins. Elle nous parlera de son quotidien.

 

Cathy

27ans, a été victime du repassage dès l’âge de 9ans.

Lors de son premier accouchement, elle ne peut pas allaiter. Pas de lait, mais à la place un liquide noir. Elle subira trois opérations successives. Les médecins estiment qu’elle pourra désormais allaiter. Mais elle doit se reconstruire et apprendre à vivre avec une poitrine mutilée.

 

Stella

25ans, victime du repassage du sein, a plutôt bien vécu cette pratique.

Elle a pu avoir la vie que sa mère souhaitait. Les seins se sont développés plus tard. Elle a pu faire l’université. Elle s’est mariée à 23ans. Quand son premier enfant est né, elle a pu l’allaiter sans problème. Elle ne garde aucune séquelle du repassage des seins. Elle compte faire la même chose avec sa fille.

 

Cette liste peut évoluer. Selon l’association, notre contact principal,  les histoires à raconter sont pléthoriques. Certains choix se feront sur place. 

 

RENATA EST EN DANGER

Cependant, ces efforts fournis jusque-là risquent d’être réduits à néant, puisque la Coopération internationale allemande pour le développement, principal sponsor de l’association doit quitter le navire en septembre. Il faut donc trouver des nouveaux sponsors avant qu’il ne soit trop tard. Un autre défi à relever pour l’association. Comment s’y prend-elle ?

 

Malgré ses 9 ans d’actions, RENATA n’est toujours pas parvenu à faire réagir le gouvernement camerounais sur la pratique.  Quelles en sont les raisons ?

 

UNE PRATIQUE ANCESTRALE?

Enfin, on nous parle d’une pratique ancestrale. Mais de quand date-t-elle ? Avant, comment ça se passait ? 

 

LE TOURNAGE

Durée: entre 1mois et 1mois et demi

Et, trois régions différentes

 

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À quoi servira la collecte ?

Je souhaite collecter 6034€

 

Matériels :

–       caméra + trépied : 2334€

–       Equipements pour enregistrement son : 600€

–       Equipements lumières : 300€

 

Billet  d’avion A/R (Paris-Yaoundé) + visa : 1200€

 

Dépenses au Cameroun :

–       Location véhicule: 500€

–       Chauffeur : 300€

–       Preneur de son : 300€

–       Frais administration association RENATA : 500€

 

Si excédant  il y a…

Cela me permettra de pallier les imprévus et, surtout de prendre plus de temps avec mes personnages. Il me sera aussi utile dans les dépenses liées à la post-production (montage).

Le site Kiss kiss Bank Bank retient 8% de la collecte.

 

Source : kisskissbankbank.com

 

 

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