En 1970 déjà, explique Roads and Kingdoms, ils avaient achevé leur premier projet de construction: un stade de 15.000 places à Zanzibar, en Tanzanie. Cette modeste structure a marqué le coup d’envoi de quatre décennies de prétendus «stade diplomatique», dans les Caraïbes, en Asie et dans les quatre coins du globe.
À la fin des années 1980 et au début des années 1990, le Sénégal, la Mauritanie, l’île Maurice, le Kenya, le Rwanda, le Niger, Djibouti et la République démocratique du Congo ont tous inauguré de nouveaux stades flambant neufs «Made by China». Mais le véritable boom est survenu durant les dix dernières années comme au Mozambique où la plupart des infrastructures les plus importantes telles que le Palais des Justices ont été supervisés par la Chine. Les trois derniers pays hôtes de la CAN, l’Angola, le Gabon et la Guinée équatoriale avaient également des stades de construction chinoise et sont des pays avec d’importantes réserves de pétrole.
Aujourd’hui, rares sont les pays africains qui ne possèdent pas de structures construites par le gouvernement chinois comme cadeau ou arrangement, croit savoir Roads ans Kingdoms.
Source: SlateAfrique
http://www.slateafrique.com/437123/comment-chinois-seduisent-afrique-construction-stades
Commentaires
commentaires