Le 15 juin 2012, un citoyen camerounais a été poignardé dans le centre de Saint-Pétersbourg (nord-ouest). Quand les ambulanciers l’ont conduit à l’hôpital, il était dans un état grave.
Les policiers ont annoncé dans un communiqué : « Un Camerounais âgé de 38 ans, agressé rue Alexandre Nevski, a été transporté à l’hôpital avec des blessures au ventre et immédiatement opéré. La police est en train de rechercher les agresseurs ».
Depuis la fin du communisme en 1991, les mouvements extrémistes et nationalistes se sont multipliés dans le pays. Partout en Russie et notamment à Saint-Pétersbourg, deuxième ville où il y a le plus d’agressions xénophobes, les Noirs sont fréquemment victimes d’attaques de skinheads ou d’autres groupuscules extrémistes.
Les victimes africaines n’obtiennent jamais justice et quand la police fait un effort et trouve les agresseurs, ces derniers ne sont pas punis en conséquence de la gravité des faits commis (même en cas de meurtre) car ils n’ont été coupables que « d’actes de vagabondage » ou « de petit banditisme » selon les autorités.
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