RDC : SCANDALE DES PASSPORTS BIOMETRIQUES

En République Démocratique du Congo, l’obtention du permis nécessite de chaque citoyen congolais le versement de 185 dollars. Une somme qui est l’une des plus élevée au monde pour un passport. Ce prix onéreux pour un tel document a naturellement attisé la curiosité.

L’agence de presse Reuters a mené l’enquête pour savoir comment le prix unitaire de ce document est passé du simple au double et à qui profite l’opération.

Pour la confection d’un passport biométrique, l’État percevrait 65 dollarsl, les 120 dollars restant seraient reversés à des entreprises tels que la Semlex, basée en Belgique et spécialisée dans la confection basée de documents de voyage (passeports, cartes d’identité…), et à une société du Golfe, LPRS. C’est précisément sur cette dernière que se concentrent les investigations menées. ‎

Selon Reuters ladite société serait la propriété de la dénommée Makie Makolo Wangoi. Une femme présentée comme étant une soeur ou nièce du président. ‎

Il semblerait donc que cette entreprise qui en réalité n’est qu’une compagnie offshore, n’aurait pour seule réelle utilité que de servir de moyen de détournement des milliards brassés par l’établissement des documents durant la période quinquennale que durera le contrat avec Semlex.

Le doute vient surtout de la gestion des négociations entre la Semlex et l’État congolais. En effet, l’entreprise belge a modifié pas moins de trois fois son offre, non pas pour la revoir à la baisse, mais bien à la hausse. L’offre qui était comprise entre 21,50 euros et 43 euros en 2014 .est ainsi passé de

En effet, depuis ses premières négociations pour l’obtention du contrat, Semlex a modifié au moins trois fois son offre, selon des documents consultés par Reuters. Le 16 octobre 2014, elle faisait une offre comprise entre 21,50 euros et 43 euros., en novembre elle était revue pour passé à 50 dollars. Actuellement le prix a explosé, la Semlex demanderait 120 dollars. Selon les clauses de ce contrat plus que douteux, la LPRS, percevra 60 dollars. ‎

Si toutes ses informations sont à prendre au conditionnel, tout porte à croire tout de même qu’on est en face d’un énième cas de détournement de fonds. Une spécialité des dirigeants du pays. ‎

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