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RD CONGO : KOFI ANNAN PLAIDE EN FAVEUR DE LA TENUE DES ELECTIONS EN 2017

La situation politique en République démocratique du Congo interpelle d’anciens dirigeants africains. Dans un message conjoint, neuf anciens chefs d’État africains et l’ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan affirment être « profondément consternés » par cette situation politique. Selon ces anciens dirigeants, la situation qui prévaut en RDC « constitue une menace à la stabilité, à la prospérité et à la paix de toute la région des Grands Lacs, voire de l’Afrique dans son ensemble ».

Le plaidoyer a été publié ce jeudi 15 juin sur le site de la fondation de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU, qui a également joint sa voix à celle des anciens chefs d‘État. “Le Gouvernement de la RDC et la communauté internationale doivent fournir toutes les ressources nécessaires à l’organisation des élections dans les délais prévus par l’Accord de la Saint-Sylvestre à la commission électorale”, ont-ils dit.
Dans leur argumentaire, les signataires de la note estiment que “des élections intègres représentent (…) la seule issue pacifique possible pour résoudre la crise de légitimité dont souffrent aujourd’hui les institutions politiques congolaises”.

Mais surtout, arguent-ils, aller aux élections dans les délais prévus par l’accord serait épargner une grave crise à toute la région de l’Afrique centrale. L’incertitude politique en République démocratique du Congo (RDC) “constitue une menace à la stabilité, à la prospérité et à la paix de toute la Région des Grands Lacs, voire de l’Afrique dans son ensemble”, préviennent-ils. “L’avenir de la RDC est en grave danger”, ont-ils ajouté.
L’Accord de la Saint-Sylvestre conclu sous l‘égide l‘Église catholique le 31 décembre 2017 qui prévoit l’organisation de l‘élection présidentielle au plus tard fin 2017, avait permis d‘éviter à la RDC une escalade de la violence, alors que l’opposition exigeait le départ du président Joseph Kabila, qui concluait son deuxième et dernier mandat.

Un “arrangement particulier” décidé par le camp présidentiel et adoubé par une partie de l’opposition et des dissidents du Rassemblement, principale plateforme de l’opposition, a ravivé les tensions au sein de la classe politique congolaise, auxquelles s’ajoutent des violences dans la région du Kasaï.
Kofi ANNAN, ancien secrétaire général de l’ONU
Thomas BONI YAYI, ancien président de la République du Bénin
John KUFUOR, ancien président de la République du Ghana,
John MAHAMA, ancien président de la République du Ghana
Thabo MBEKI, ancien président de la République d’Afrique du Sud
Benjamin MKAPA, ancien président de la République unie de Tanzanie
Festus MOGAE, ancien président de la République du Botswana
Olusegun OBASANJO, ancien président de la République fédérale du Nigeria
Pedro PIRES, ancien président de la République du Cap-Vert
Cassam UTEEM, ancien président de la République de Maurice
NegroNews

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