Le 3 février dernier, le cinéaste haïtien Raoul Peck sortait un documentaire intitulé « I am not your Negro ». Ce documentaire est inspiré du roman inachevé « Remember this house » de James Baldwin.
Depuis sa sortie, il ne cesse de faire l’unanimité. D’abord au festival de Toronto, le documentaire a été vainqueur du « choix du public ». Aujourd’hui, parti à la conquête des États-Unis, Raoul Peck, par le biais de son film documentaire, s’est arrogé le prix de meilleur documentaire dans la catégorie «Best documentary/non fiction», lors de la 42 ème édition du Los Angeles Film Critics Association.
Pourtant le sujet que se propose d’aborder le cinéaste haïtien, qui sur ce projet a collaboré avec Samuel L. Jackson, est des plus sombres. Il y raconte l’histoire de l’oppression des noirs aux Etats-Unis, à travers des mots de James Baldwin. La vie et l’extinction de personnages phares comme Malxolm X, Dr. Martin Luther King et Medgar Evens sont aussi abordées.
À propos de ce film, la critique est plus que dithyrambique. Dans le magazine Variety, Owen Gleiberman affirme que ce film a une porté spirituelle. « Pour avoir assemblé ces images dispersées et clips historiques suggérés par les écrits de Baldwin, « I Am not Your Negro » est une séance filmique, et un des meilleurs films jamais fait à propos de l’ère des droits civiques » peut-on lire dans The Guardian.
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