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[POLITIQUE] LES MENSONGES DE FRANÇOIS HOLLANDE SUR L’INTERVENTION FRANÇAISE AU MALI

Hollande est intervenu parce ses agents d’espionnage fascistes ont compris, à Bamako, que la gauche malienne allait relever trois défis. Le premier étant de construire une mobilisation populaire efficace.Le deuxième de pousser l’armée malienne à agir efficacement et rapidement – ce fut le cas à Konna. Et le troisième allait être de commencer la construction d’un pouvoir du peuple sans ces élections truquées. C’est cela la raison de l’intervention direct de la Franceàfric militaire. Et rien d’autre !

JANVIER 2012 LE QATAR ATTAQUE LE MALI

Sarkozy a demandé à l’émir du Qatar de fabriquer Ançar Eddine pour attaquer le Nord-Mali. Dans quel but ? Economique ? Evidemment, toujours ! Mais c’est toujours aussi secondaire. Les mobiles politiques sont toujours les premiers : il s’agissait de FABRIQUER un PRÉTEXTE pour ENVAHIR BAMAKO.

Quatre mensonges principaux

1er mensonge 

Ançar Eddine a attaqué en janvier 2012. A Aguel Hoc.
Une attaque coordonnée au téléphone satellitaire Turaya par le président du Mali – lui-même – Amadou Toumani Touré dit ATT.
La première attaque a été repoussée par le leader du syndicat des étudiants maliens Sékou Traoré. Ce militant de la gauche progressiste malienne était devenu militaire et capitaine dans l’armée malienne.
C’est en recevant un appel du président de la république – il appelait ses complices Ançar Eddine – MNLA sur le téléphone satellitaire Thuraya – que le capitaine Traoré a découvert ce complot.
Le résultat a été simple : les comploteurs ont organisé des embuscades contre les troupes maliennes arrivant en renfort à Aguel Hoc (ce n’était pas compliqué : ATT pouvait informer ses complices directement).

La ville d’Aguelhok est contrôlée par le groupe armé islamiste Ansar DineL’ami d’un capitaine se souvient. Il y a beaucoup de non-dits dans le massacre d’Aguel-Hoc qui a vu l’assassinat froid de 118 soldats de l’armée malienne sur place par les éléments du MNLA, en a fait partie le commandant de l’unité méhariste de la localité, le capitaine Sékou Traoré dit Bad, ancien leader estudiantin.

Lui avait vu la mort venir, mais a préféré la défense de la patrie. Ce snipper hors pair victime d’un complot d’Etat de la part d’ATT, a confié ceci à son ami avant de mourir : « ce pays va fonctionner comme ça, mais si nous voulons, c’est à nous de changer l’ordre des choses. Restez ici, je viendrai vous chercher » et fait référence avec sa conversation avec le général ATT sur le téléphone satellitaire des rebelles.

Neuf mois après le massacre d’Aguel-Hoc, un enseignant rescapé, Adama Sissoko, ami inséparable et confident du capitaine Sékou Traoré dit Bad, commandant de l’unité méhariste d’Aguel-Hoc, parle et revient sur les dernières heures du capitaine Traoré qui a défendu sa patrie au prix de son sang. Lisez plutôt le récit de ce rescapé.

Sur cette histoire très récente, les gens laissent circuler beaucoup de rumeurs. Il ya eu deux attaques à Aguel-Hoc, celle du 18 janvier et celle du 24 janvier 2012. Ces attaques ont été commanditées par les éléments déserteurs de l’armée avec le soutien des éléments d’Aqmi avec d’autres complicités non identifiées qui donnaient la position de l’armée aux bandits armés. La preuve, un élément de la garde nationale promotion 2007, avait tenté de saboter en mettant des bâtons dans les obus du 12-7 qui se trouvait au portail du camp, le jour même de l’attaque du 18 janvier 2012.

Ce mercredi la ville a été attaquée très tôt le matin, les tirs sporadiques retentissaient, c’était à 10 heures que les choses ont pris une tournure inquiétante ; les éléments du capitaine ont mis en déroute les assaillants. Dans la nuit du 18 au 19 janvier, moi-même, j’ai personnellement dénombré plus de sept cent corps, je le dit officiellement. Ce que les gens ne savent pas et que le capitaine m’a confié est que ce jour là, vers 22 heures, la position des deux principaux cerveaux de l’attaque, à savoir un certain Abdallah Gamal et Assadeg Ag, un ancien élu à l’assemblée régionale de Kidal, a été donnée au commandant du camp Sékou Traoré par un agent de renseignements basé à Sévaré qui était un intime à Sekou. Leur véhiculé fut pourchassé par un hélicoptère de l’armée malienne avec à son bord le capitaine lui-même, les deux fugitifs seront appréhendés vers Taoudenni et ramenés au camp d’Aguel-Hoc. Après leurs auditions et les informations extorquées, ils ont été ramenés derrière le camp et les éléments sont retournés bredouille. En terme clair ils ont été exécutés.

Coup de fil de ATT

Leur téléphone satellitaire communément appelé Thuraya est resté dans le bureau du capitaine. C’est dans la journée du 20 janvier au matin que le téléphone satellitaire extorqué aux chefs rebelles a sonné, au bout du fil c’était le Président ATT qui appelait, mais tombe sur le capitaine Traoré. C’est ce coup de fil gênant qui est à la base du massacre d’Aguel-Hoc du 24 janvier.

Ce coup de fil dont mon ami, le capitaine, m’a fait écouter dans la cour PC ou toutes communications sont enregistrées sur une unité centrale. Dans cette conversation on entendait le président ATT se présenter et dire : « Allô ! Il ya quoi chez-vous ? Il ya quoi chez-vous ?». Subitement le capitaine, pris de panique ou habité par la colère ou l’effet de surprise, se présente en ces termes : «vous vous trompez mon général. C’est le capitaine Sekou Traoré, commandant de l’unité méhariste d’Aguel-Hoc ». Bien entendu ATT a racroché brusquement et brutalement. C’est cette connivence du chef suprême des armées avec l’ennemi que le capitaine n’a pas du tout compris.

Ce témoignage provenant de ce site malien a été repris dans l’article d’hommage mardi 18 décembre 2012 Un premier hommage au capitaine Sékou Traoré. Il sera au panthéon des héros de la libération de l’Afrique. Victime et résistant contre l’attaque Sarkozy-Hollande-Qatar-Ancar Eddine contre le Mali, contre l’Afrique.

2ème mensonge

Ce que les médias ne vous disent pas non plus, c’est que le coup d’Etat qui s’est produit deux mois plus tard avait pour fonction principale de mettre hors d’état de nuire ce comploteur Franceàfric ATT.
Le capitaine Sanogo ne fut que celui que les militaires patriotes poussèrent sous les projecteurs.
Mais celui-ci avait raison en se comparant au général de Gaulle : ATT et toute la clique de présidents et de 1er ministre qui s’ensuivirent sous la pression de la CEDEAO n’étaient que des Pétain et de Laval que la France et les USA imposèrent à ce malheureux pays.
Même le Wikipédia est pudiquement silencieux sur cet aspect des choses : le fait que le comploteur numéro était le président lui-même.
L’armée malienne est engagée depuis le 17 janvier 2012 dans une guerre dans le Nord du pays contre les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad et contre les djihadistes de l’Ançar Dine. L’armée subit plusieurs revers, elle souffre d’un manque de moyens par rapport aux Touaregs qui bénéficient d’un important matériel et d’armes lourdes récupérées suite à la chute de Kadhafi en 2011. Le moral des troupes est au plus bas, les officiers supérieurs sont soupçonnés de népotisme, de favoritisme et de corruption, de détourner l’argent destiné à l’équipement militaire alors que le salaire d’un soldat de base est de 40 000 francs CFA (60 euros) par mois. Fin janvier et début février, des manifestations de femmes de militaires réclament des « munitions pour leurs hommes ». À un mois d’échéance des élections présidentielles, l’autorité du président de la république Amadou Toumani Touré qui a annoncé qu’il ne se représenterait pas est remise en cause8.(Coup d’État militaire de 2012 au Mali)

Voilà comment les évènements commencèrent :

Les sources s’accordent à dire que le coup d’État n’a pas été préparé à l’avance mais est le fruit d’une escalade d’évènements. Le 21 mars, Sadio Gassama, ministre de la Défense et des anciens combattants, et le général Gabriel Poudiougou, chef d’état-major général des armées, se rendent au camp militaire Soundiata Keïta à Kati pour évoquer l’évolution de la situation au Nord-Mali. Ils sont pris à parti par des militaires mécontents, essuient des jets de pierre, leurs gardes du corps tirent en l’air pour pouvoir s’enfuir.

Les militaires en colère se dirigent alors vers l’armurerie et font mains basses sur armes et munitions. Ils s’emparent des quatre automitrailleuses BRDM-2 et des deux transports de troupe BTR-60 stationnés à Kati puis partent vers la capitale. À 15h30, ils attaquent la présidence : les bérets rouges, parachutistes qui forment la garde d’Amadou Toumani Touré résistent jusque vers 21h où l’enceinte du palais est forcée : les mutins ne peuvent mettre la main sur le président qui a été exfiltré vers 18h, les bâtiments sont alors pillés et partiellement incendiés. En fin d’après-midi, une centaine d’hommes investissent le bâtiment de l’Office de la radio-télévision malienne (ORTM) au centre de Bamako. La radio nationale suspend ses programmes.

En soirée, une mutinerie éclate également à Gao, siège du commandement des opérations militaires contre les rebelles du Nord, des officiers loyalistes sont emprisonnés. Les soldats envoyés au Nord se plaignent des « évacuations préventives » des camps militaires présentées par le gouvernement comme « une stratégie de protection » de la population civile.

Et, à cette époque, la totalité des activités criminelles en faveur de Ançar Eddine commises par ATT n’était pas encore connues.

3ème mensonge

Ce que les médias cachent aussi soigneusement, c’est la façon dont les islamofascistes eurent tout le temps nécessaire pour s’organiser sans que l’armée puisse riposter.
La mesure la plus simple, ce fut le blocage (principalement dans le port de Conakry) des armes que l’armée malienne avait commandées pour mener sa contre-offensive.
Qui bloquait ces armes ?
Mais toute la Franceàfric !!!
CEDEAO, Ouattara, Yayi Boni, Compaoré…. TOUS REFUSAIENT que l’armée malienne puisse avoir de quoi RIPOSTER aux fascistes.
Le 7 septembre, RFI se faisait l’écho de cette attitude
Les armes destinées au Mali toujours bloquées en Guinée par la Cédéao Conakry, Guinée. (RFI)

Les militaires maliens sont en colère contre la Cédéao. L’organisation régionale bloque depuis des semaines une livraison d’armes lourdes achetées par l’Etat malien sous Amadou Toumani Touré ou depuis le coup d’Etat. Ainsi, des blindés, des munitions, sont bloqués dans plusieurs ports de la sous-région, notamment Conakry. Depuis une semaine, quatre émissaires de l’armée malienne et une délégation de la Cédéao sont à Conakry pour tenter de déméler cette affaire.

Cette commande d’armement lourd par les autorités maliennes d’alors, qui date de l’année dernière, est arrivée le 27 juillet dernier à Conakry, à bord d’un bateau battant pavillon turc, en provenance de la Bulgarie.

Mais, parce qu’entre temps le pouvoir avait changé de main à Bamako, les autorités guinéennes, très prudentes en la matière, se sont référées à la Cédéao, l’Organisation économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, à laquelle les deux pays appartiennent. C’était surtout pour prendre les instructions de ce qu’il fallait faire de ce colis, dont le vrai contenu n’était pas encore connu.

Le ministre guinéen de la Défense, Maître Abdoul Kabèlè Camara : « Ce sont plusieurs containers qui se trouvent dans ce navire, contenant des armes, commandées depuis l’ancien président ATT. Donc, dans l’intérêt de la République du Mali et de tous les pays membres de la Cédéao – et une délégation de la Cédéao, d’ailleurs, vient d’arriver – nous allons procéder à l’inventaire de ces containers ».

Le départ forcé de l’ancien général président malien Toumani Touré et la prise du pouvoir par une junte dirigée par le capitaine Amadou Sanogo, et surtout l’annexion du nord du Mali par les islamistes, étaient-ils suffisamment inquiétants pour Conakry, qui a jugé utile de retenir ces containers au port de Conakry ? « Non !… Aucune inquiétude ! Mais imaginez si on avait laissé ces containers… Ils seraient tombés entre les mains de qui ? Nous nous sommes conformés aux directives de la Cédéao », explique Maître Abdoul Kabèlè Camara.

On remarquera que une partie de la commande….. a disparu des écrans radar de RFI. Le journal Waat, cité par Maliactu parlait aussi d’hélicoptères.
Ce n’est pas tout. Il semble que la livraison des deux hélicos serait également compromise. Ces appareils avaient été achetés en Ukraine. Mais le coup d’Etat a interrompu le processus de livraison. (Maliactu.net)

Quand on est le haut-parleur des troupes d’invasion, on ne peut pas laisser supposer que des Africains pourraient piloter des hélicoptères !!
Et combattre eux mêmes les fascistes !!!

4ème mensonge

On vous présente en vrac « les islamistes »….
Mais les médias oublient de vous signaler que la première attaque fut menée conjointement par le MNLA et Ançar Eddine sans qu’il soit même possible de distinguer qui était qui.
Mais les médias oublient de vous signaler que le MNLA était reçu en grandes pompes il y a quelques jours par le Nigéria (dont les troupes envahissent maintenant le Mali)
Mais les médias oublient de vous signaler que ce groupe avait été protégé et hébergé par l’assassin Compaoré, au Burkina Faso.
Et que , ce même MNLA venait de signer un accord avec le groupe Ançar Eddine.
Alger (sous les ordres du général de l’AFRICOM des USA) venait d’organiser cette alliance entre les gentils coupeurs de mains (Ançar Eddine et MNLA) contre les méchants coupeurs de mains (MUJAO – AQMI)
Par quel mystère, les gentils coupeurs de mains sont-ils devenus – à nouveau – de « méchants coupeurs de mains »….. les médias ne vous l’expliqueront pas !!!
Le 1er octobre dernier, le journal algérien, El Watan rapportait les propos du général commandant l’AFRICOM.

Carter Ham n’a pas voulu trancher la question, laissant entendre que le mouvement islamiste Ançar Eddine, qui a érigé un émirat au Nord, pourrait tout à fait être un partenaire des tractations.

Le commandant de l’Africom Carter Ham«La solution au Mali ne peut être que politique et diplomatique».

Source : MEDIAPART

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