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[POLITIQUE] LE ZIMBABWE RETIRE SA DEMANDE DE FINANCEMENT DES ÉLECTIONS À L’ONU

Le Zimbabwe a retiré son appel à l’ONU pour l’aider à financer ses prochaines élections, reprochant aux Nations unies d’avoir demandé à rencontrer des organisations de la société civile, a indiqué le ministre de la Justice mercredi dernier.

«L’instruction que nous avons est que les conditions de l’équipe (de l’ONU) sont inacceptables», a déclaré le ministre Patrick Chinamasa, cité par l’agence New Ziana.

«La possibilité de passer par les Nations Unies pour apporter des financement aux élections est maintenant écartée. Le chapitre est clos», a ajouté le ministre, un partisan du président Robert Mugabe.

«La balle est de retour sur notre terrain et nous devons chercher des ressources locales pour organiser nos élections, ce que nous avons déjà commencé à faire.»

Faute d’argent, le Zimbabwe avait approché l’ONU pour obtenir une aide au financement des élections générales, qui doivent être organisées à une date qui reste à fixer d’ici la fin de l’année.

L’ONU a été invitée à dépêcher une mission d’évaluation, mais la visite de son équipe –qui devait visiter le pays le 10 avril– a été bloquée par M. Chinamasa, le ministre expliquant que délégation avait outrepassé son mandat car elle avait l’intention de rencontrer les groupes de la société civile.

«Il était clair que l’équipe voulait un mandat plus large» que la simple évaluation de la préparation du scrutin, a accusé Patrick Chinamasa. «Nous restons attentifs à toute tentative de manipulation, d’infiltration et de perturbation de nos processus internes.»

«Aucun accord n’a été trouvé avec le Zimbabwe», a confirmé l’ONU dans un communiqué, ajoutant que sa mission «n’est donc pas attendue au Zimbabwe pour l’instant».

Le Zimbabwe doit organiser des élections pour mettre fin au fragile partage du pouvoir entre Robert Mugabe et son principal adversaire Morgan Tsvangirai –le Premier ministre, dont M. Biti est l’un des principaux lieutenants–, qui se sont associés contre leur gré il y a quatre ans afin d’éviter une guerre civile.

Source : lesoir.be

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