Le gouvernement japonais met à la disposition du Bénin une subvention de plus de neuf milliards de francs CFA (environ 18 millions de dollars américains) pour accompagner la politique de développement socio-économique du Bénin.
Les échanges de notes de cette subvention, relative à l’aide alimentaire de l’année fiscale japonaise 2012 pour un montant total de plus 2 300 millions de francs CFA et celle du projet de construction d’écoles primaires pour un coût global de plus de 7 400 millions de francs CFA, ont été signées ce mercredi à Cotonou entre le ministre béninois des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Arifari Bako Nassirou et l’ambassadeur du Japon au Bénin, Tsukahara Daini.
Pour le diplomate japonais, la signature de ces échanges de notes s’inscrit, dans la dynamique de la coopération japonaise au développement du Bénin.
Après l’Occident et la Chine, c’est au tour du Japon de profiter de l’eldorado africain. Le Japon est actuellement en récession et le gouvernement nippon veut nous faire croire que son aide destinée au Bénin part d’un bon sentiment. Son économie est affaiblie en partie par des exportations réduites en raison de la crise en Europe.
En 2007, des riziculteurs béninois se plaignaient déjà des exportations japonaises de riz relatives à l’aide alimentaire citée ci-dessus et dénonçaient alors la concurrence déloyale due au prix beaucoup moins élevé du riz nippon ainsi que le fait que cette denrée alimentaire provenant du pays du soleil levant ne profitait pas aux personnes les plus démunies comme prévu mais plutôt à des fonctionnaires qui ne connaissent pas la faim.
Ainsi tout porte à croire que cet investissement aura des conséquences sans doute négatives pour le Bénin tôt ou tard.
Avec french.cri.cn
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