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[POLITIQUE] GABON -JEAN PING AU FRONT POLITIQUE JUDICIAIRE

On se souvient que, le 12 janvier dernier, le domicile de Jean Ping a fait l’objet d’une attaque par un groupe de personnes. Selon les mots de l’ex-ministre des Affaires étrangères, « par une horde de vandales ». Sur sa page Facebook, il avait aussitôt pointé un doigt accusateur sur Hervé Patrick Opiangah, président de l’UDIS*. Voici ses mots : « Sous la houlette de certains cadres de ce régime, dont Hervé Opiangah, homme de main du président, une horde de vandales s’est permise d’attaquer et de saccager une partie de mon domicile, ce matin, à Libreville. Ces bassesses immondes et ce vandalisme politique auxquels le régime actuel nous habitue ne sauront éteindre le feu de nos convictions. » Ces propos ont été qualifiés ce vendredi de « mensongers et diffamatoires » par le conseiller d’Ali Bongo Ondimba, qui dit avoir porté plainte en correctionnelle contre Jean Ping pour rétablir son honneur et ceux de ses proches visés par les accusations formulées par Jean Ping.

 
La défense de Hervé Patrick Opiangah

« Grande a été ma surprise d’apprendre que, selon Jean Ping, c’est moi qui serais le commanditaire de l’agression de son domicile. Il l’a écrit sur sa page Facebook accessible au grand public. (…) Je veux que ceux qui m’écoutent sachent que les propos de Jean Ping sont dénués de fondements et n’avaient qu’un dessein : ternir mon image et atteindre celle de celui dont je sers la politique en essayant, à mon modeste niveau, d’apporter ma contribution à l’œuvre qu’il mène de développer le Gabon et d’améliorer le bien-être de nos compatriotes », a déclaré devant la presse M. Opiangah. Jean Ping devrait comparaître le 2 mars prochain devant les juges du parquet de Libreville pour se justifier, à moins qu’il ne se résolve entre-temps à présenter des excuses publiques. M. Opiangah s’est dit en effet prêt à retirer sa plainte dans ce cas.

La thèse de Jean Ping contre celle du ministère public

 
Dans une récente sortie médiatique, l’ancien président de la commission de l’Union africaine a déclaré que ce sont les jeunes interpellés par les éléments de sa sécurité lors de l’agression de son domicile qui ont affirmé être aux ordres de M. Opiangah. Cette thèse a été rapidement balayée par une enquête diligentée par le procureur de la République et dont voici la substance : « Le lundi 12 janvier 2015, autour de 8 h 30, un groupe de jeunes compatriotes s’était rendu au domicile de M. Jean Ping pour en savoir plus sur la situation de leurs parents et amis incarcérés à la suite des événements du 20 décembre 2014, mais aussi pour réclamer les fonds que l’occupant des lieux leur avait promis en contrepartie de leur participation aux événements du 20 décembre. Y étant, les jeunes exigeaient comme interlocuteur et sans intermédiaire le sieur Ping Jean, aux fins de lui soumettre leurs préoccupations. Devant le refus de sortir de sa résidence, selon ses gardiens, les jeunes ont jeté des bouteilles et des cailloux ainsi que des casiers vides sur la barrière de la résidence du sieur Ping Jean, cassant des baies et dégradant sa barrière. Tout en scandant des chants relatifs à la situation de leurs parents et amis incarcérés après les événements du 20 décembre 2014. » Pour rappel, ceux-ci ont conduit à l’assassinat de l’étudiant Bruno Beka.

L’étau judiciaire se resserre sur Ping
Voilà qui conduit à resserrer l’étau de la justice autour de l’opposant Jean Ping, occupé actuellement à organiser sa famille politique alors que la présidentielle est prévue dans un an. Au cours d’un entretien dans la première semaine de février, Jean Ping a parlé d’un acharnement judiciaire contre sa personne et d’un complot visant son élimination politique. Vraie ou fausse, cette affirmation symbolise à plus d’un titre que la pression est là et bien là.

 
 Source : http://afrique.lepoint.fr/…/gabon-jean-ping-du-front-politi…

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