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[POLITIQUE] CÔTE D’IVOIRE, TOUTES LES BRIGADES DE GENDARMERIE DÉSORMAIS SANS ARME

Toutes les brigades de gendarmerie de Côte d’Ivoire sont désarmées depuis le lundi 22 octobre dernier.
«Le commandant supérieur de la Gendarmerie dit ne pas vouloir de problèmes avec ses patrons. C’est pourquoi, cette décision de désarmer toutes les brigades de gendarmerie de Côte d’Ivoire a été prise et surtout pour éviter que le commando invisible qui attaque les FRCI en emportant leurs armes à chaque occasion, fasse la même chose aux gendarmes, surtout qu’il y a déjà eu des attaques contre des brigades de gendarmerie à Vridi et à Bongouanou où des armes ont été emportées», expliquent avec amertume des gendarmes interrogés sur la question ces dernières heures. «Ce sont les brigades qui voient leurs armes ramassées à cause de la décision du patron de la Gendarmerie. Les munitions sont aussi ramassées.

Les armes collectées sont convoyées dans les légions dont dépendent les brigades de son ressort. L’opération a démarré à la légion de Yamoussoukro où sont stockées les armes des brigades issues de sa circonscription administrative. Puis, ont suivi les 1ère légion (Agban), 2ème légion (Daloa), 3ème légion (Bouaké) et 5ème légion (San Pedro) en réceptionnant les armes et munitions des brigades relevant de leur compétence.

Selon plusieurs sources proches de la gendarmerie nationale interrogées, cette opération étale au grand jour la méconnaissance de Gervais Kouassi, de la gendarmerie, car étant un simple produit, soutiennent-elles, de la gendarmerie mobile spécialisée dans le maintien d’ordre, contrairement à la gendarmerie départementale outillée pour les enquêtes.

« Il a pris des décisions hâtives car paniqué par les attaques des hommes armés non identifiés récurrentes contre les positions des FRCI. Mais ce n’est pas la solution. Il n’a aucune idée et aucun plan de sécurisation des armes de la gendarmerie», dénoncent des gendarmes interrogés. Non sans insister que cette décision unilatérale est lourde de conséquences négatives pour les populations et les gendarmes.

Source: Notre Voie

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