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Mondial de rugby 2019 : Les Springboks, un mélange de Noirs et Blancs

  • Par Koudhya Gaye
  • 1 Année
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Depuis 1995, l’équipe sud-africaine de rugby compte onze joueurs noirs ou métis dans ses rangs, dont le capitaine Siya Kolisi, contre un seul il y’a 24 ans au soir de l’apartheid. Cependant, le sujet reste sensible dans un pays où l’apartheid fut une raison pour écarter les Springboks de la Coupe du monde en 1987 et 1991.
Deux raisons expliquent l’absence de l’Afrique du Sud en Coupe du monde de rugby. La première est parce que les organisateurs avaient refusé sa participation à la première, en 1987, puis parce que le pays abolissait à peine le régime raciste de l’apartheid, en 1991. Juin 1991, qui marque la naissance de Siyamthanda dit « Siya » Kolisi dans un township de Port Elizabeth. Aujourd’hui capitaine des Springboks, devenu aussi le nouveau symbole d’un pays et d’une équipe nationale encore en évolution. Pour le premier capitaine noir des Springboks : « On vient tous d’origines et de milieux divers », martèle Siya Kolisi, sans détour. Puis il s’adresse aux spectateurs sud-africains : « Continuez à nous encourager, et on va continuer à donner tout ce que l’on a. »
L’Afrique du Sud affronte l’Angleterre, samedi 2 novembre, à Yokohama, au Japon. Une occasion pour égaler le record néo-zélandais avec un troisième titre mondial, après celui de 2007, déjà contre les Anglais, et surtout après celui de 1995. A cette époque, l’équipe comptait en son sein un seul joueur noir métis appelé Chester Williams, décédé en septembre d’une crise cardiaque, à 49 ans.
Depuis 2015, La fédération sud-africaine de rugby a introduit des quotas, celui de titulariser à chaque match au moins sept joueurs noirs sur vingt-trois. Elle avait pour l’objectif de parvenir à une sélection composée pour moitié de Noirs et de métis au Mondial 2019. Pour l’instant, rien n’est encore fait car l’équipe actuelle des Springboks comprend vingt rugbymen blancs sur ses trente et un membres. Soit une proportion très largement supérieure à celle des Afrikaners.
Dans un communiqué, la Cosatu félicitait les Springboks pour « l’amélioration de leurs performances » après deux tests gagnés sur trois contre l’Angleterre. Elle appelait la fédération à poursuivre sa « transformation » : « C’est de cette façon que les Springboks doivent se comporter si nous voulons que tous les Sud-Africains soient derrière l’équipe. »

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