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LE MAUVAIS RÔLE DE LA (CPI) DANS L’ARRESTATION DE LAURENT GBAGBO

Selon les révélations du site français Médiapart cette semaine, La Cour pénale internationale (CPI) aurait orchestré l’arrestation et la détention de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. L’information ne pouvait pas mieux tomber ; le procès de l’ancien chef d’État ivoirien à la CPI bat actuellement son plein à la Haye.

Avril 2011. Nous sommes au summum de la crise post électorale ivoirienne qui oppose les forces du président Laurent Gbagbo à celles de son adversaire Alassane Ouattara dans la capitale économique Abidjan. Le 11 avril, Laurent Gbagbo qui se trouvait au palais présidentiel avec des membres de son entourage est capturé par les forces de son rival avec l’aide des forces françaises, et détenu à l’hôtel du Golf, le quartier général de son rival.

Dans une enquête sous-titrée “les preuves d’un montage”, Médiapart révèle ainsi que Luis Moreno Ocampo – alors procureur de la CPI (2003-2012) avait demandé le 11 avril 2011 aux forces pro-Ouattara de garder prisonnier Laurent Gbagbo avant qu’un pays africain ne demande son transfert devant la CPI. Problème, à cette époque, le procureur ne disposait d’aucun mandat d’arrêt ni de saisine de la CPI. Pour Médiapart, tout laisse à penser que l’arrestation de Laurent Gbagbo a été orchestrée avant même que la Cour ne soit saisie.

Le rôle essentiel de la CPI est de faire respecter les normes spécifiques du droit international visant à empêcher et à prévenir les violences massives.
Confrontée aux atrocités perpétrées pendant la Deuxième Guerre mondiale, la communauté internationale a lancé un appel sans précédent pour que justice soit faite pour mettre fin à ces crimes par le biais, entre autres, de l’adoption de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, des quatre Conventions de Genève et des principes de Nuremberg.

L’accomplissement de cette mission nécessite que Cour Pénale Internationale fasse preuve d’équité, et surtout d’impartialité dans ses procédures
Toutefois, plusieurs échos venant d’Afrique – n’émanant pas seulement des États – mettent en cause la partialité de la Cour pénale internationale, dont les poursuites « privilégieraient » les responsables politiques et militaires issus de ce continent.

« On a l’impression que la Cour pénale internationale ne vise que les Africains. Cela signifie-t-il que rien ne se passe par exemple au Pakistan, en Afghanistan, à Gaza, en Tchétchénie ? Ce n’est pas seulement en Afrique qu’il y a des problèmes. Alors pourquoi n’y a-t-il que des Africains qui sont jugés par cette Cour ? » S’était interrogé le président de la Commission de l’Union Africaine, le 29 juin 2012, lors du sommet de l’Union Africaine, à Malabo (Guinée équatoriale)

NegroNews

 

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