L’EXPLOSION DE LA MUSIQUE OUEST-AFRICAINE

Depuis quelques années, la musique ouest-africaine, plus précisément la naija et la musique ivoirienne, semblent être sur la pente ascendante. Si par le passé, ces genres musicaux étaient déjà très écoutés, aujourd’hui, s’y ajoute une forme d’industrialisation, de professionnalisation dans le milieu. On en veut pour preuve les installations d‎es grandes « majors » de l’industrie musicale en Côte d’Ivoire ou au Nigeria. ‎‎
Il faut dire que Lagos et Abidjan se sont imposés comme les nouvelles capitales de la musique africaine. L’Afrique toute entière, et pas qu’elle d’ailleurs, danse au rythme des sonorités de ces capitales là. Avec des artistes tels que Davido, Wizkid, les P-Square, Chidinma, pour la partie anglophone, Dj Arafat, Serge Beynaud, Kiff No Beat, les éternels Magic System, pour la partie francophone, la musique ouest-africaine atteint un niveau de croissance inespéré.

Sans doute pour surfer sur cette vague, Universal Music, Sony Music ont pris leurs quartiers à Abidjan. « Moi dans mon idée, amener une « major » en Afrique de l’Ouest devrait aider à la professionnalisation des artistes, à donner aux artistes les mêmes outils que les artistes européens ou américains, pour pouvoir un jour je pense sortir une star de l’Afrique de l’Ouest. », c’est en ces termes là que s’est exprimé le ‎directeur de Sony Music pour l’Afrique de l’Ouest.

Pour ce qui est du côté anglophone, à l’image de tout le reste (économie, politique, social), l’industrie musicale a un coup d’avance. La professionnalisation du secteur est bel et bien une réalité. Elle permet aux artistes de pleinement jouir de leur art, ce qui comprend une réussite financière réelle. Il faut dire que la filière y est accompagnée par le secteur des telecoms. Un partenariat qui permet de rentabiliser les oeuvres. ‎Au Nigeria par exemple, l’opérateur téléphonique MTN est devenu le principal distributeur de musique et la source première de revenus pour les artistes. ‎

L’Afrique francophone espère exporter ce modèle là. Une mesure qui favorisera évidemment un meilleur essor de la filière et permettra aux artistes d’avoir une qualité de vie nettement meilleure. Dans le même élan, le leader vocal du groupe Magic System espère voir le système de collecte des droits d’auteurs qui est encore très précaire, s’améliorer. ‎‎‎

NegroNews

Commentaires

commentaires

  • facebook Facebook
  • googleplus GooglePlus
  • twitter Twitter
  • linkedin Linkedin
  • linkedin Telegram
Précédent «
Suivant »