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LÉGISLATIVE AU TOGO : MATATA PONYO MAPON A LA TÊTE DE L’EQUIPE DE L’UA

                  

Matata Ponyo Mapon, ancien Premier ministre de RDC sera à la tête des 30 observateurs de l’UA qui conduiront la mission d’observation au Togo pour les élections législatives du 20 décembre.

Les 30 observateurs de l’UA auront pour mission de produire un rapport « précis, objectif et impartial » sur le déroulement de ce scrutin et la manière dont la conduite du processus électoral aura respecté les standards, nationaux, régionaux, continentaux et internationaux, relatifs aux élections démocratiques », précisent les services de Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’U.A, qui a décidé du déploiement de cette mission.

Le scrutin se tient dans un contexte particulièrement tendu. La C14, principale coalition de l’opposition, multiplie depuis plusieurs semaines les appels à manifester et à l’organisation de journées appelées « Togo mort », dont certaines ont donné lieu à des affrontements meurtriers entre manifestants et forces de l’ordre. Les partis d’opposition réunis au sein de la C14 appellent toujours au boycott du scrutin. Accusant le processus en cours d’être entaché d’« irrégularités », elle réclame l’arrêt du processus électoral jusqu’à ce que les réformes constitutionnelles soient entérinées et que le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) soit recomposé. Au cœur de la contestation de l’opposition : la question de la limitation du nombre de mandats présidentiels. Cette limitation, initialement inscrite dans la Constitution de 1992, a été supprimée en 2002. Le projet de réforme constitutionnelle devrait, de fait, acter la limitation du nombre de mandat, mais le débat porte sur la rétroactivité de la mesure, l’opposition souhaitant empêcher Faure Gnassingbé de se présenter à la prochaine présidentielle prévue pour 2020. Matata Ponyo Mapon et les observateurs qu’il dirige seront présents  dans les circonscriptions et devront rencontrer les différentes parties prenantes, y compris les officiels du gouvernement et ceux en charge des élections, les candidats et partis politiques, les représentants de la société civile et des médias.

KHOUDIA GAYE

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