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LE GHANA LANCE LES TRAVAUX DE LA PLUS GRANDE CENTRALE ÉLECTRIQUE GPL AU MONDE

Le Ghana pays symbole de la démocratie africaine, se veut comme la plupart de ses frères anglophones, le symbole d’une Afrique résolument tournée vers le progrès. C’est dans cette optique, que son président actuel Nana Akufo-Addo jeudi dernier a procédé au lancement des travaux de construction de la centrale à gaz de pétrole liquéfié de Bridge d’une capacité de 400 MW. La centrale qui sera la plus grande de ce type au monde sera construite par le consortium Early Power Limited composé d’Endeavor Energy, la General Electric et de Sage, un énergéticien indépendant ghanéen. D’un investissement d’un milliard de dollars, opérationnelle dès 2018, le site de la centrale « Bridge Power » se situera à proximité de la raffinerie pétrolière de la ville portuaire de Téma, à 25 km de la capitale Accra.

Les travaux seront étalés sur deux phases dont une première visant à installer une puissance de 194 MW et à l’issue de la seconde phase, l’ouvrage devrait produire quelque 400 mégawatts d’électricité, ce qui représente près de 17 % de la capacité de production fiable du Ghana. La seconde permettra également l’implantation de 200 MW grâce à quatre turbines GE LM6000. A sa finition, la centrale, qui a un coût estimé à 953 millions $, fournira 17% de l’énergie consommée dans le pays. L’énergie générée par l’infrastructure sera cédée au réseau électrique ghanéen dans le cadre d’un contrat de rachat d’électricité valable sur 20 ans avec une option d’extension de 5 ans.

« L’énergie produite dans ce pays doit être rentable, efficiente et durable. J’ai été informé que la technologie mise en place par Early Power dans ce projet est l’une des plus efficaces de ce type au monde et nous sommes heureux d’y avoir accès au Ghana.», a affirmé le président Akufo-Addo, lors de la cérémonie de lancement des travaux. Ce dernier s’est également félicité «d’apprendre que l’usine sera en mesure de fonctionner au GPL, au gaz naturel et au diesel, et cette flexibilité permettra à l’usine de continuer à produire de l’énergie même en période de perturbation de l’approvisionnement».

Le pays vend déjà de l’électricité à plusieurs pays voisins, même s’il fait lui aussi, et depuis quelques années, face à un déficit chronique d’énergie. Le lancement des travaux va permettre au Ghana de faire un pas de plus vers la résorption de son déficit en électricité, un des goulots d’étranglement de son secteur industriel et donc de sa croissance économique. 

Plusieurs initiatives du même genre ont été lancées dans le pays, comme l’entrée en service, il y a quelques mois, de la centrale de biogaz Safi Sana qui a coûté une enveloppe de 2,4 millions d’euros, financés en partie par la Banque africaine de développement (BAD).

NegroNews

 

 

 

 

 

Le Ghana pays symbole de la démocratie africaine, se veut comme la plus part de ses frères anglophones le symbole d’une Afrique résolument tournée vers le progrès. C’est dans cette optique, que son président actuel Nana Akufo-Addo jeudi dernier a procédé au lancement des travaux de construction de la centrale à gaz de pétrole liquéfié de Bridge d’une capacité de 400 MW. La centrale qui sera la plus grande de ce type au monde sera construite par le consortium Early Power Limited composé d’Endeavor Energy, la General Electric et de Sage, un énergéticien indépendant ghanéen. D’un investissement d’un milliard de dollars, opérationnelle dès 2018, le site de la centrale « Bridge Power » se situera à proximité de la raffinerie pétrolière de la ville portuaire de Téma, à 25 km de la capitale Accra.

Les travaux seront étalés sur deux phases dont une première visant à installer une puissance de 194 MW et à l’issue de la seconde phase, l’ouvrage devrait produire quelque 400 mégawatts d’électricité, ce qui représente près de 17 % de la capacité de production fiable du Ghana. La seconde permettra également l’implantation de 200 MW grâce à quatre turbines GE LM6000. A sa finition, la centrale, qui a un coût estimé à 953 millions $, fournira 17% de l’énergie consommée dans le pays. L’énergie générée par l’infrastructure sera cédée au réseau électrique ghanéen dans le cadre d’un contrat de rachat d’électricité valable sur 20 ans avec une option d’extension de 5 ans.

« L’énergie produite dans ce pays doit être rentable, efficiente et durable. J’ai été informé que la technologie mise en place par Early Power dans ce projet est l’une des plus efficaces de ce type au monde et nous sommes heureux d’y avoir accès au Ghana.», a affirmé le président Akufo-Addo, lors de la cérémonie de lancement des travaux. Qui s’est également félicité «d’apprendre que l’usine sera en mesure de fonctionner au GPL, au gaz naturel et au diesel, et cette flexibilité permettra à l’usine de continuer à produire de l’énergie même en période de perturbation de l’approvisionnement».

Le pays vend déjà de l’électricité à plusieurs pays voisins, même s’il fait lui aussi, et depuis quelques années, face à un déficit chronique d’énergie. le lancement des travaux, permet au Ghana de faire un pas de plus vers la résorption de son déficit en électricité, un des goulots d’étranglement de son secteur industriel et donc de sa croissance économique. Plusieurs initiatives du même genre ont été lancées dans le pays, comme l’entrée en service, il y a quelques mois, de la centrale de biogaz Safi Sana qui a coûté une enveloppe de 2,4 millions d’euros, financés en partie par la Banque africaine de développement (BAD). « La Tribune Afrique ».

NegroNews

 

 

 

 

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