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L’ALOPÉCIE CHEZ LES FEMMES NOIRES : CAUSES ET REMÈDES

Plus d’une femme d’origine africaine sur dix est concernée par la chute des cheveux. En effet, l’étude présentée par le journal International Journal of Dermatology indique que 11 % des femmes noires sont touchées par la perte de cheveux, contre 5 % des femmes d’origine caucasienne. La perte de cheveux et donc un réel problème chez les femmes noires. La traction forte et prolongée des racines due aux tresses, aux cheveux tirés, aux lissages et aux tissages est à la base de ce phenomène appelé alopécie.

Un mannequin sud-africain de 31 ans originaire de Johannesburg, touchée par cette maladie raconte son histoire sur Bbc :  » Chaque fois que je faisais mon tissage au salon, je lissais chimiquement mes cheveux et je les posais le même jour sur un autre tissage – je ne restais jamais avec mes propres cheveux,  » explique la sud-africaine.

Une enquête menée il y a trois ans par le ‘Slone Epidemiology Center » de l’Université de Boston auprès de 6 000 femmes d’ascendance africaine, montre que près de 48 % des personnes interrogées avaient perdu leurs cheveux au niveau de la couronne ou vers le sommet de la tête, principalement en raison d’une alopécie de traction. Un mal que beaucoup de femmes camouflent en portant des perruques : « Si nous devions tous enlever nos perruques au travail, huit femmes sur dix auraient des problèmes de cheveux. C’est juste quelque chose dont on ne parle pas et dont on ne veut pas parler. Nous en avons très honte « . « Le docteur m’a dit que j’avais arraché mes cheveux à partir de la racine quand j’utilisais de la colle pour les tisser. Cette colle n’a pas été enlevée et elle a endommagé le follicule pileux (la cavité qui produit le cheveu) », raconte le mannequin.

Les femmes africaines se sentent plus belles et sophistiquées avec des tissages. « La moitié d’entre nous a l’impression que lorsqu’on a des cheveux longs, on a l’air un peu plus belle et on est mieux accepté dans la société, toutes les femmes noires que je connais sont obsédées par la longueur de leurs cheveux. Elles mettent de fines tresses sur la ligne des cheveux, ce qui la tire « , estime-t-elle.

Pour traiter son mal le mannequin a testé un remède à la menthe poivrée dans le but d’ouvrir les pores de son cuir chevelu. Après un échec, le minoxidil, un médicament pour la tension artérielle – qui provoque la croissance des cheveux comme effet secondaire, a semblé fonctionner : « Les cheveux repoussaient, mais ça revenait cher, alors j’ai laissé tomber », raconte le mannequin qui prévoit de voir un trichologue en juin pour une éventuelle greffe de cheveux.

Selon Jumoke Koso-Thomas, médecin britannique, qui anime un blog dédié à la santé des femmes noires, les jeunes femmes doivent revoir la façon dont elles se coiffent : « Nous devons leur dire : essayez de ne pas en faire trop avec vos cheveux. Ne mettez pas trop de produits chimiques, ne tressez pas continuellement. Laissez-les se reposer, donnez-leur le temps de récupérer et de faire plusieurs styles à différents moments. « , recommande le docteur.

Un conseil qui gagne du terrain, car de plus en plus de femmes noires optent pour un look naturel. Elles aiment de plus en plus leurs cheveux naturels et embrassent leur africanité.

NN

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