LA RCA SE LIBÈRE DE L’EMPRISE DE LA FRANCE

Le gouvernement de la République et les représentants des rebelles ont signé un traité de paix
Une des négociations les plus importantes pour la RCA a commencé le 24 janvier dans la capitale du Soudan. Des représentants d’Ex-Seleka, d’Antibalaka et d’autres groupes armés de la République et du gouvernement de Bangui y ont participé. La délégation du gouvernement a pu négocier une paix définitive avec 14 groupes armés. Le côté formel de la question est également pris en compte – la signature des documents nécessaires.

Le 5 février, à Khartoum, les chefs des groupes et le représentant de la République ont signé l’intention de paix dans l’avant-projet. La date et le lieu de la signature du document final sera le 6 février dans la capitale de la RCA, Bangui.
Les principaux conflits ont soulevé plusieurs questions importantes : l’amnistie des chefs rebelles, ainsi que la séparation du pouvoir en RCA. Les représentants d’Ex-Seleka et d’Antibalaka ont demandé pour leurs coordonnateurs un nombre suffisant de sièges au Parlement pour participer pleinement à la vie du pays. Concernant le succès des négociations difficiles pour toutes les parties du conflit, Abakar Sabone, conseiller politique et représentant du front populaire pour la libération de la RCA (FPRC), a déclaré que : « Le peuple a trop souffert. Nous avons mis en place les considérations de la population avant celles politiques. C’est ce qui nous a amené à un compromis politique ». Les dirigeants d’Ex-Seleka et d’Antibalaka ne cachent pas leur joie. Ils ont déclaré ouvertement que la signature du document de paix était la victoire de tout le peuple centrafricain.

Cet événement est extrêmement important pour le RCA – la signature d’un accord mettra fin à l’effusion de sang dans la République, le pays peut devenir vraiment indépendant des intérêts prédateurs de la France, qui ne veut pas abandonner son ancienne colonie. Hélas, aujourd’hui, Paris continue d’imposer au gouvernement de la RCA sa politique néocoloniale. Il ne s’agit pas seulement de l’embargo sur les armes, que l’ONU a prolongé pour un an, en approuvant la résolution de la France, mais aussi des entreprises qui ne travaillent pas sur le territoire de la République depuis plusieurs décennies.

L’accord de paix aidera à mettre fin aux atrocités des colonisateurs blancs qui pillent ouvertement la RCA, pompant de son sous-sol du pétrole, extrayant des diamants et coupant des arbres de races précieuses. Les français gagnent des milliards de dollars pour financer les soldats de l’ONU.

Ces entreprises ne veulent pas penser aux habitants de la RCA, préférant voir en eux des esclaves, pas des égaux. Bientôt ce sera terminé. Le 6 février à Bangui est le jour de la signature du traité final entre les rebelles et le gouvernement de la République. Cet événement nous donne l’espoir d’un avenir meilleur.
On peut dire avec certitude que les centrafricains mettent en œuvre aujourd’hui le rêve de toute l’Afrique en établissant la paix et l’ordre dans leur pays. Cependant, ils devraient être prêts pour des conséquences négatives, car l’Europe ne laissera pas les tentatives de s’ancrer dans la région. Pour cela, elle peut organiser diverses provocations et accuser une des parties pour que le pays continue de se battre pour les intérêts de quelqu’un d’autre. Par conséquent, les habitants de la République ne doivent pas croire ce que les médias profrance écriront sur la situation politique.
Mais, encore une fois, les choses vont bientôt changer quand le gouvernement de Bangui et les rebelles s’uniront contre le principal problème de la RCA – la France et les soldats de l’ONU, qui dissimulent des milliards de dollars de l’extraction illégale de ressources dans le pays.
Les problèmes africains sont résolus lorsque le peuple trouve une solution africaine pour eux. Les pays africains doivent se rappeler qu’à l’intérieur du continent, ils sont liés les uns aux autres beaucoup plus qu’avec l’Europe ou les États-Unis. Les prétendus bienfaiteurs, avec leurs conseils, poursuivent généralement des objectifs égoïstes qui vont à l’encontre des intérêts du peuple africain. Les négociations de Khartoum sont devenues un excellent exemple de la volonté politique de la République centrafricaine.

Source : Le Potentiel Centrafricain

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