LA CHANTEUSE DE « LA LAMBADA » S’EN EST ALLÉE

« La Lambada », ce rythme musical brésilien qui a fait danser tant de générations depuis 1989, et dont le nom est désormais associé à l’interprète du titre du même nom, Loalwa Braz Vieira, du groupe Kaoma. Ce titre, qui a accompagné plusieurs générations et qui a connu un succès mondial, bien que bref, verra même un film baptisé « La Lambada ».

Le 19 janvier dernier, dans la nuit, la présence de quatre hommes armés a été signalée à la « pousada » de la chanteuse, un petit hôtel de huit chambres qui lui servait de domicile. La chanteuse, aurait crié à l’aide sans succès, avant que ces agresseurs ne l’emmènent, non sans avoir mis le feu à son domicile, ce que confieront deux témoins, présents au moment des faits.

Des pompiers interviennent rapidement pour éteindre l’incendie signalé au domicile de la chanteuse, mais sont immédiatement recontactés pour un autre incendie, cette fois concernant un véhicule à proximité de l’hôtel déjà en feu. C’est à l’intérieur de cette voiture que le corps de Loalwa Braz Vieira a été retrouvé entièrement carbonisé. La chanteuse brésilienne de 63 ans s’en est allée, laissant à leur peine deux enfants et son époux français.

Quelques heures après la découverte du corps, la police a annoncé l’arrestation de trois hommes de 18 à 23 ans, présentés comme les auteurs du meurtre. Parmi eux, Wallace de Paula Vieira, 23 ans, le gardien de son auberge, entendu initialement comme témoin avant d’être confondu par ses approximations et de passer aux aveux. Les deux autres hommes ont ensuite été arrêtés, en possession de la carte bancaire et du téléphone portable de la victime.

Face à ces visiteurs, Loalwa Braz Vieira aurait tenté de résister avant d’être rouée de coups et d’être emportée dans sa propre voiture, évanouie. Cette fuite aurait duré à peine un km, avant que la voiture tombe en panne. C’est alors que les voleurs auraient décidé d’y mettre le feu, laissant leur victime mourir carbonisée. Triste sort auquel fut destiné cette chanteuse dont le rythme fera à coup sûr danser bien de générations après nous.

NegroNews

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