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Kenya : Le président Kenyatta toujours opposé aux pourparlers sur homosexualité

Pour la conférence mondiale sur le développement et les populations qui se tiendra à Nairobi la semaine prochaine, le Président du Kenya Uhuru Kenyatta, rejette toute possibilité d’engager des pourparlers sur l’homosexualité. Selon lui, c’est une pratique qui va à l’encontre des cultures du pays, et les normes culturelles du Kenya devraient être protégé en n’autorisant aucune pratique qui dévaloriserait les traditions des diverses communautés locales.

Uhuru Kenyatta fait ainsi référence aux pressions exercées par les militants de la santé reproductive qui sont en faveur de l’avortement légal et des droits des homosexuels. « Nous accueillerons les visiteurs à Nairobi. Nous serons là et nous écouterons. Mais nous rejetterons avec fermeté ce avec quoi nous ne sommes pas d’accord », a-t-il déclaré. « Nous avons une position, mais pour ce qui n’est pas conforme à notre religion et notre culture, nous rejetterons fermement » a-t-il ajouté lors d’une réunion à laquelle étaient présents des diplomates occidentaux.

Ce n’est pas la première fois que le président kenyan s’insurge contre d’éventuelles volontés de faire accepter l’homosexualité dans son pays. Le 24 mai 2019, la Haute Cour du Kenya a validé les lois criminalisant les rapports homosexuels entre adultes consentant. Bien d’Etats africains ont fait de même en ce qui concerne l’homosexualité, mais ont fini par se raviser et légaliser les rapports (intimes) entre deux personnes du même sexe.

L’Angola a publié un code pénal en janvier dans lequel les vices jugés ‘’contre-nature’’ ne sont plus punis par la loi. Puis les Seychelles, le Mozambique, Sao Tomé-et-Principe et le Lesotho ont abrogé les lois anti-homosexualité par le biais d’une réforme du code pénal. Cependant, 33 pays en Afrique ont encore des lois qui interdisent formellement les relations homosexuelles consensuelles. Le Tchad a en 2017, criminalisé des relations homosexuelles.

Harris DJIRO

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